Le néolithique ou la première révolution économique
Cette période, qui s’étale chez nous de 5200 à 2200, est surtout connue dans notre région pour les mines de silex de Spiennes.
Il est important de bien décrire ce que le néolithique a apporté comme changements économiques, sociaux et sans doute politiques pour les populations. Car il s’agit d’une véritable révolution du mode de vie qui va marquer la société rurale jusqu’à l’aube de la révolution industrielle des XVIIIème et XIXème siècles.
Description
Le climat est alors celui que nous connaissons aujourd’hui et le paysage qu’il a façonné le serait aussi s’il n’avait tant été modifié par la suite.
Dans un tel environnement, l’homme, avec ses acquisitions techniques des millénaires précédents, peut décider de se sédentariser et de se bâtir un habitat durable. Il le fait en petites communautés (clans familiaux) dans des hameaux de quelques dizaines d’habitants, qui peuvent devenir des villages, établis sur des terres fertiles (limoneuses ou alluvionnaires), à proximité de sources d’eau et de bois.
Ces premières maisons sont de formes différentes selon les moments et les lieux (chez nous elles seront rectangulaires). Des poutres de bois servent de squelette sur lequel des murs en torchis sont montés et un toit en chaume posé. L’intérieur (souvent une seule pièce) est compartimenté pour les différents besoins. A l’extérieur, l’homme crée des abris (silos, greniers, étables) pour ses animaux et ses récoltes.
Une communauté, cela permet d’organiser et de répartir les activités. Quelles sont-elles?
L’homme du néolithique invente l’agriculture après avoir bien observé la nature, avoir cultivé des espèces sauvages (céréales, légumineuses), en avoir sélectionné celles qui conviennent le mieux aux cultures. Pour ce faire, il commence à défricher les bois qui entourent son hameau et à les transformer en champs. Il détourne parfois l’eau d’un ruisseau proche pour arroser ses champs ou se créer un vivier (irrigation). Les arbres sont utilisés pour la construction, le chauffage, la cuisson des aliments et bientôt les fours.
L’homme du néolithique invente l’élevage de la même façon. Il rassemble des troupeaux d’animaux encore sauvages (moutons, chèvres, porcs, bovins). Il en sélectionne les meilleures espèces, les fait pâturer (pastoralisme) et leur construit des enclos et des étables.
Le secteur économique primaire est né. Il va être complété par l’extraction de matières du sol (argile pour le torchis) et du sous-sol (d’abord le silex, ensuite, là où ils sont présents, les minerais, à commencer par le cuivre).
L’homme du néolithique diversifie son artisanat et son industrie. Des vestiges d’ateliers le prouvent : pour la taille standardisée du silex et son polissage (notamment les haches et les herminettes pour abattre les arbres et scier le bois) et des autres matières premières (os, bois de cervidé, bois des arbres), pour la boucherie (découpe de la viande, travail des peaux), pour le tissage de la laine et du lin, pour moudre les grains et cuire les pains, et un peu plus tard les forges (cela concerne très peu le néolithique chez nous).
L’autre grande invention est celle de la céramique. Les pots (de toutes tailles et formes) sont importants pour la cuisson des aliments, pour leur conservation et pour les repas. L’homme du néolithique, s’il est moins connu pour son art (plus discret que celui du paléolithique supérieur), n’en décore pas moins tous ses récipients. Chaque groupe régional va ainsi créer un « marqueur artistique », qui se révélera important pour définir les très nombreuses cultures qui vont émailler la période néolithique.
Ce marqueur culturel va accompagner la naissance d’un fort sentiment religieux, déjà présent au paléolithique. Des divinités apparaissent. Ce sont surtout des divinités féminines (invoquées pour la fertilité du groupe humain et de la terre cultivée) et des divinités masculines, souvent représentées par des têtes de taureaux (qui devaient représenter la force à la fois protectrice et créatrice).
Origines et expansion
Toutes ces innovations ne sont pas apparues en un jour. Les conditions climatiques (douceur, pluies régulières) et les ressources naturelles ont fait que c’est au Proche-Orient qu’on voit naître ce nouveau modèle socio-économique, dans ce qu’on appelle le “Croissant Fertile“, qui s’étire depuis les rives de la Méditerranée orientale (Israël, Palestine, Syrie) jusqu’au delta du Tigre et de l’Euphrate (Irak ou ancienne Mésopotamie). Le néolithique s’invente en différentes étapes entre 9500 et 6500.
De telles innovations ne peuvent qu’améliorer le confort quotidien, donc la longévité de la vie et la fertilité des populations. La démographie augmente. Le territoire initial devient trop exigu et des groupes émigrent, par clans familiaux, pour coloniser de nouveaux territoires et y acculturer les populations de la fin du paléolithique et du mésolithique. Le néolithique se répand à l’est (Iran), au nord (Caucase), au sud (Egypte) et à l’est (Chypres, Turquie). Vers 6500, toutes ces régions fonctionnent de la même façon. Les premières villes y apparaissent (Jéricho, Catal Höyük, …).
Un nouveau type de société est né et s’exporte. Ce qui a deux conséquences. D’abord, il y a création de richesses, sous forme de propriétés, de troupeaux, de surplus alimentaires et, plus tard, des excédents de minerais. Le profit s’accompagnera d’envies et de jalousies, donc de conflits et de guerres où la loi du plus fort s’impose toujours.
Une telle organisation de la société nécessite une autorité, donc un pouvoir, mais aussi une hiérarchisation des classes sociales. Il semble cependant qu’à l’origine, les premières sociétés néolithiques étaient matriarcales, égalitaires et pacifiques.
C’est cette première vague migratoire qui va atteindre l’Europe: la Grèce (dès 6500) et les Balkans (entre 6400 et 5500). Elle arrive avec le “pack” néolithique complet (les semences et les espèces domestiquées, la poterie, le type d’habitat, les croyances, …). Ici aussi elle acculture les sociétés mésolithiques européennes. Cette migration va suivre alors deux voies.
La première suit la voie maritime: de Grèce et de Dalmatie, elle s’introduit en Italie (vers 6000), puis dans les îles méditerranéennes occidentales (Sicile, Sardaigne, Corse, Baléares); enfin elle atteint les côtes françaises (5400) et ibériques (5200). De là, elle remonte vers le nord. Ces migrants emportent avec eux la Culture Cardiale, reconnaissable à ses poteries décorées, par gravure, d’ un coquillage appelé “cardia”.
La deuxième vague choisit la voie fluviale danubienne: du nord des Balkans, à partir de 5500, elle oblique vers l’ouest le long du fleuve et se répand au nord de celui-ci (Hongrie, Pologne, Slovaquie, Autriche, Tchéquie, Allemagne, Suisse). Elle porte le nom de Culture Rubanée, parce que sa poterie présente des décors sous forme de bandes.
Le néolithique en Hainaut
Conséquence: le territoire belge est atteint par la révolution néolithique entre 5200 et 4900 par des groupes de migrants venant du sud (les Cardiaux) et de l’est (les Rubanés). La première phase du néolithique chez nous (Néolithique Ancien) s’installe à la fois en Hesbaye (entre la Meuse et la rivière Geer, son affluent) selon la tradition rubanée, et en Hainaut selon la tradition cardiale. Les deux vont se rencontrer, s’entremêler et donner des formes mixtes.
En Hainaut, les premiers migrants vont choisir (au su des connaissances actuelles!) le plateau situé entre la Haine et l’Escaut, aux sources de la Dendre. Ils arrivaient du Bassin Parisien vers 4900. Par la suite, ils évolueront au contact des Rubanés à l’est de la Moyenne Belgique. En réalité, ceux-ci avaient aussi atteint notre région avant les Cardiaux. Leurs vestiges ont été particulièrement bien étudiés à Aubechies, Blicquy et Irchonwelz, au point que leurs caractéristiques (habitat, sépultures, céramique, meules en pierre, outils en silex) ont permis de parler d’ une Culture néolithique de Blicquy (4900-4700 avt.JC.).
A cette époque, le silex extrait à Ghlin était fort prisé, notamment par ces communautés de la région de Blicquy. On en a trouvé , pour cette époque, à Ghlin, Baudour (plus particulièrement à Douvrain) et Villerot. Il devait aussi exister une petite communauté à Saint-Symphorien (Champ Mellet).
La période suivante, dite Néolithique Moyen (4800-3600) voit une expansion, due à la poussée démographique, vers l’ouest de la Belgique, le nord-ouest de la France et les îles Britanniques. L’habitat se modifie un peu. On voit des villages s’entourer de palissades qui marquent le territoire et le défendent. La hiérarchisation de la société se généralise. Pour le reste, le mode de vie reste le même, ainsi que l’outillage. Les décors des poteries changent. On ne peut pas ici entrer dans les détails, mais cela a permis de déterminer deux cultures qui vont dominer cette période.
D’abord la Culture de Rössen, basée essentiellement en Allemagne et dans le nord-ouest de la France, mais dont les influences vont marquer certaines franges de notre région, à en croire les découvertes effectuées à Givry (site de la “Bosse del’Tombe”) qui évoquent un habitat de cette période (selon les outils et les céramiques retrouvés).
Mais c’est la Culture de Michelsberg (4300-3600) qui est la mieux représentée chez nous. Sans doute mieux implantée, elle a marqué toute la région au sud et à l’est de Mons. C’est aussi une culture dérivée du rubané allemand, mais qui a été fortement influencée par les cultures “françaises” dérivées du Cardial (Culture chasséenne). Les sites seraient très nombreux en Wallonie, mais souvent très dégradés et peu “lisibles”. Les mieux étudiés en Hainaut sont ceux de Spiennes et de Blicquy.
Spiennes et sa région (Obourg, Harmignies, Saint-Symphorien, Hyon “trou du Sable”, Mesvin “Sans Pareil”, Ciply, Flénu, Strépy) sont surtout connues pour leurs installations minières. Dans le sol crayeux crétacé, des blocs de silex se sont formés au tertiaire en très grandes quantités. Pour la taille et le polissage des outils (tranchets, haches, herminettes, houes), cette roche était d’une qualité inestimable et fort appréciée, non seulement dans la région, mais aussi en France et en Allemagne, où elle était exportée. Le commerce était né! A Spiennes et dans d’autres régions qui exerçaient la même activité, comme au Grand-Pressigny en France.
A la même époque, dans d’autres régions européennes (Balkans, Péninsule Ibérique), on commençait à extraire le minerai de cuivre, à le fusionner et à le transformer en outils et en armes.
Il semble que c’est à Obourg qu’on ait trouvé les mines et les ateliers de taille les plus anciens (4690-4450).
A Spiennes (“Camp à Cayaux”, “Pa d’la Liau”, “Petit-Spiennes”), où le travail de fouilles a été, et est encore fait avec une méthodologie très minutieuse, on a extrait le silex dans de véritables mines (avec puits et galeries), jusqu’à 15m de profondeur, entre 4450 et 3500. On l’a ensuite taillé dans des ateliers répartis sur une superficie d’une centaine d’hectares pour enfin être “vendu” aux populations voisines et aussi plus lointaines. Habitats, enclos fermés et camps fortifiés jouxtaient ce territoire. Ce qui dénote une société déjà fort hiérarchisée, où le travail était spécialisé et les tâches réparties entre mineurs, tailleurs de pierre, paysans, pasteurs, potiers et, sans doute, “gens d’armes”. Cette société commençait à avoir déjà ses riches et ses moins riches, ses dominants et ses dominés.
Des sites d’habitat du néolithique moyen (Culture du Michelsberg) ont été trouvés dans les villages “miniers” cités plus haut, mais aussi à Casteau-Thieusies, Givry (Bosse del’Tombe), Bray, Saint-Vaast, Haine-Saint-Pierre, Morlanwelz, La Hestre. A Valenciennes, en bordure de l’Escaut aussi.
On pense que les hameaux néolithiques furent très nombreux dans la région, comme ailleurs, dès cette époque du Michelsberg. Puisque leurs paysans pouvaient y trouver de bonnes terres limoneuses, des prairies fraîches pour les pâturages, de nombreux ruisseaux et les bois de la Forêt Charbonnière qu’ils furent les premiers à en commencer le défrichage.
Ce qui laisse à penser cela, c’est le fait que de nombreux outils en silex taillés, typiques de cette époque (notamment des haches polies d’origine spiennoise) ont été ramassés sur les champs et dans des propriétés privées par des archéologues, amateurs ou professionnels, par des paysans et des jardiniers. Et cela dans quasi tous les villages de la région.
Les habitats découverts sont moins nombreux, soit qu’ils ont été effacés par le temps, soit qu’ils n’ont pas encore fait l’objet de fouilles systématiques,toujours enfouis sous nos briques et nos bétons.
J’ai trouvé mention de silex taillés (beaucoup de haches polies) ramassés dans les villages suivants: Basècles, Blaton, Bernissart, Hensies, Harchies, Ville-Pommeroeul, Stambruges, Quevaucamps, Ellignies-Sainte-Anne, Wadelincourt, Thumaide, Sirault, Hautrage, Villerot, Baudour, Ghlin, Maisières, Cuesmes, Eugies, Flénu, Vellereille-le-Sec, Havré, Ville-sur-Haine, Le Roeulx, Strépy-Bracquegnies, Saint-Vaast, Haine-Saint-Pierre, Carnières, Morlanwelz, Ressaix, Quiévrain, Thulin, Montroeul-sur-Haine, Angre, Onnezies.
Au néolithique récent, la Culture de Seine-Oise-Marne (S.O.M., 3600-2000) s’est imposée depuis le Bassin Parisien jusqu’en Wallonie. Elle ne se caractérise, par rapport à la précédente, que par des détails peu importants, non par de véritables innovations.
Ce qui est particulier, c’est l’arrivée chez nous d’une mode monumentale qui existait depuis plusieurs siècles sur les côtes occidentales d’Europe: le mégalithisme. Mais il n’a pas marqué de son empreinte nos régions, comme il l’a fait en Bretagne ou en Grande-Bretagne. On trouve bien quelques allées couvertes et des menhirs au sud de la Meuse (Wéris, Rochefort, …), mais en Hainaut, ces monuments semblent avoir été peu nombreux. Certes, beaucoup ont été renversés, fracturés et enterrés par les Romains (qui cherchaient à supprimer la religion druidique des Gaulois) et plus tard par les rois Francs et les évêques (qui voulaient supprimer toute présence de paganisme dans nos religions). Car s’il est vrai que ces monuments préhistoriques n’avaient rien à voir avec les Gaulois, ce qu’ on nous a parfois fait croire, ils ont parfois servi de lieux magiques pour les pratiques religieuses de certaines populations antiques et médiévales.
En vallée de Haine, je ne pense pas qu’il reste encore un menhir debout, mais les historiens et certaines traditions en ont mentionné à Ville-sur-Haine, à Bray, à Haulchin, …
Le néolithique final est marqué par l’implantation d’une civilisation qui s’est étendue de la Péninsule Ibérique jusqu’en Europe Centrale: la Culture Campaniforme, ainsi appelée parce que ses céramistes fabriquaient des récipients en forme de cloche renversée (“campana”). L’innovation qui la caractérise, c’est l’expansion de la métallurgie du cuivre dans toute l’Europe, via des groupes humains qui transportaient cette nouvelle technologie de proche en proche dans tout l’espace concerné. Elle correspond donc à l‘âge du cuivre (ou chalcolithique) chez nous.
La métallurgie du cuivre était née d’abord au Proche-Orient. Elle a rapidement gagné les régions où ce minerai était abondant (Balkans, Péninsule Ibérique). Son extraction et son utilisation pour en faire des objets (outils, armes, parures) y a pris énormément d’ampleur dès le Vème millénaire. De véritables villes-citadelles à proximité des sites sont nées en Serbie (Varna), Bulgarie et Espagne.
Certains historiens pensent, arguments à l’appui, que c’est à cette époque que la culture celtique (une langue celtique ancestrale, de nouvelles croyances et un nouveau mode de vie) s’est répandue dans toute l’Europe occidentale , au départ d’une zone située en Europe Centrale où, depuis le début du IIIème millénaire,s’étaient installées des populations indo-européennes venues de l’est.
Comme il n’y avait pas de minerai chez nous, la technique de la métallurgie ne s’est pas développée dans nos régions à cette époque où elle fleurissait au Proche-Orient, puis dans les Balkans et dans la Péninsule Ibérique, et nos “ancêtres” ont continué à chercher du silex dans leur sous-sol, à le tailler, à cultiver leurs champs et à élever leur bétail. Il a fallu attendre 2200 et l’arrivée de la Culture Campaniforme pour voir apparaître (découverts dans les sépultures) des objets en cuivre, importés: couteaux, dagues, haches plates, brassards d’archers. Ces outils étaient en fait peu performants par rapport à ceux en silex. Ils révélaient plutôt le niveau social élevé du personnage qui les détenait, marqueur social qui s’accentua d’autant plus que la métallurgie du cuivre était accompagnée de celle de l’or et de l’argent, dont les objets étaient encore plus révélateurs du rang de celle ou de celui qui les portait.
Il existe, en vallée de Haine, peu de témoignages de cette époque, car ces marqueurs campaniformes sont trouvés dans les sépultures des guerriers et des chefs enrichis par le commerce (du cuivre et des métaux précieux) ou la guerre. Et il est probable que cela ne concernait pas nos paysans.
On a pourtant trouvé à Spiennes, à Saint-Symphorien et à Villers-Saint-Ghislain, quelques témoignages du néolithique final, dont un poignard en silex taillé finement et imitant les haches en cuivre.
A la fin de cette période néolithique, on peut dire que le nouveau modèle socio-économique est arrivé au bout de sa logique. Il a d’abord servi les groupes humains en leur apportant plus de confort et de confiance en l’avenir (par rapport à la recherche quotidienne de nourriture du nomade paléolithique), grâce à l’agriculture et l’élevage contrôlés, grâce aux nouveaux artisanats et aux premières industries. Il a ensuite servi à déterminer des groupes sociaux, des hiérarchies entre ceux-ci et des formes de pouvoir pouvant s’avérer violentes. Les âges du bronze et du fer ne feront qu’accentuer le phénomène.
Mais dans la petite vallée de la Haine, loin de ces centres enrichis et dominants, les paysans, partie majoritaire de la population, vont continuer à vivre selon les saisons, les bonnes et les mauvaises, au gré des multiples conquérants. En fait, ce sera ainsi pendant très longtemps encore…
Sites muséaux
http://www.minesdespiennes.org/
http://www.archeosite.be/fr/home/
Site web consacré aux mégalithes et au néolithique
http://hannoniensis.unblog.fr/menhirs-dolmens-cromlechs-en-hainaut-2/
Bonjour
J’ai écrit il y a peu un article, sur un de mes blogs, il ressemble au vôtre mais il est moins détaillé. J’habite le Hainaut, mais de l’autre coté de la frontière. J’ai répertorié les mégalithes du Hainaut Français, avec quelques incursions en Hainaut Belge en citant principalement les légendes grâce auxquelles ils n’ont pas été détruits.
Je me permets de vous communiquer le lien vers mon site.
Cordialement.
Georges Biron