Mairieux

Le territoire

Superficie: 649 ha

Altitude: de 129 (au nord-est) à 169 m (sud-ouest) suivant le tracé des vallons des ruisseaux

Situation géographique : sur le plateau de Bavay

Cours d’eau : les ruisseaux du Marais et du Ronça (qui à Bersillies forment, avec le ruisseau d’Elesmes, celui de l’Hôpital, affluent de la Trouille à Villers-Sire-Nicole)

Paysage préhistorique (après la dernière période glaciaire) : la Forêt Charbonnière

Nature du sol : limoneux

Nature du sous-sol : grès, schistes

Préhistoire

Non documentée

Antiquité gallo-romaine

Non documentée

Premier Moyen-Age (période franque mérovingienne et carolingienne)

Les fiefs d’abbayes (Maubeuge, Hautmont), dont il est fait mention plus loin, ont trouvé leur origine peu après leur fondation, à la fin du VIIème siècle.

Deuxième Moyen-Age – le village

Première mention: 1091

Toponymie (anciennes orthographes) :

  • Mainriu, 1091, 1484
  • Mainrieu, 1186
  • Mérieu
  • Mairieu
  • Mairieux

Etymologie (hypothèses d’origine du nom) : 

Le suffixe- rieu est en rapport avec le ou les ruisseaux.

Nous n’avons pas d’explication pour le préfixe.

Epoque de son apparition: de petits hameaux se sont constitués autour des fermes abbatiales. Le centre du village vit probablement le jour au XIème ou XIIème siècle.

Facteurs ayant favorisé son émergence :

voies de communication: pas de voie antique, mais le chemin médiéval de Mons à Maubeuge qui traverse le village

sources d’eau ou cours d’eau: deux ruisseaux

source de bois: région boisée

proximité d’un lieu de pouvoir: les fermes abbatiales

Paroisse dédiée à Saint-André

Evêché: de Cambrai

Décanat/doyenné: Maubeuge

Autel (dîmes, entretien de l’église, nomination des officiants) donné dès 784 à l’abbaye d’Hautmont, puis à l’abbaye Saint-André du Cateau, puis dès 1183 de nouveau à l’abbaye d’Hautmont jusqu’à la Révolution.

Répartition des pouvoirs pendant la période féodale (jusqu’en 1678)
  • Autorité supérieure: comté de Hainaut
  • Autorité sous-jacente (administrative et judiciaire): Maubeuge

Seigneuries et fiefs

On mentionne quatre domaines seigneuriaux :

  • Le principal était celui de La Grisoelle (autrefois écrit : Glismelle, La Glisuelle). Il relevait de l’abbaye de Maubeuge, depuis l’époque de sa fondation. Peut-être appartenait-il à l’origine à sa fondatrice, Sainte-Aldegonde. L’abbaye s’y faisait représenter par des vassaux qui résidaient dans une ferme-château. On mentionne les familles de La Glisuelle (de 766 au XVIème siècle), Bureau, puis dès 1709 la famille d’Esclatière, et enfin une famille du nom de Mairieux. Le château fut démoli au XVIIème siècle (situé au « champ Le Château »)
  • À l’est du territoire se trouvait la seigneurie de Mairieux, appartenant aussi à l’abbaye Sainte-Aldegonde de Maubeuge depuis sa fondation vers 680. Cette seigneurie correspond au noyau actuel du village, avec son église. Il y existait aussi un château qui a disparu.
  • À l’ouest, on trouvait  la seigneurie de Héron-Fontaine, relevant directement des comtes de Hainaut, qui s’y faisaient remplacer par des vassaux. La chapelle relevait de l’abbaye d’Hautmont. De l’ancien château, persiste encore aujourd’hui la ferme.
  • Au nord, se situait un fief (avec cense) de l’abbaye d’Hautmont
L’ancien régime dans le royaume de France (1678 à 1792)
  • Etat : le royaume de France
  • Prévôté : Maubeuge
Répartition des pouvoirs pendant la période contemporaine (à partir de 1792)
  • Etat: France dans ses divers régimes (républiques, monarchie, empire)
  • Département: Nord
  • Arrondissement : Avesnes-sur-Helpe
  • Canton: Maubeuge
Evènements et faits marquants sur le sol de la commune

Le 11 juin 1792, eut lieu à La Grisoelle, près de la route Mons-Maubeuge, une bataille dans laquelle un bataillon de volontaires de la Côte-d’Or, avant-garde de l’armée de La Fayette, tint tête à une armée autrichienne, permettant le retrait de l’armée sur Maubeuge.

En 1815, un corps russe fut cantonné dans le village.

Economie

Mairieux a vécu autrefois essentiellement de son agriculture au profit de l’abbaye de Maubeuge et des habitants de cette ville.

Patrimoine

Eglise Saint-André

Ouvrage de la Ligne Maginot, construit en 1935 et démoli en 1940

 

 

Bersillies

Le territoire

Superficie: 283 ha

Altitude: de 154 m (sud du village) à 120 m (nord-est du village, dans la vallée du ruisseau)

Situation géographique : sur le plateau de Bavay

Cours d’eau : trois ruisseaux y font jonction (du Marais, à Vayaul ou Ronça, d’Elesmes) pour aller se jeter dans la Trouille (affluent de la Haine), via le ruisseau de l’Hôpital) à Villers-Sire-Nicole

Paysage préhistorique (après la dernière période glaciaire) : la Forêt Charbonnière

Nature du sol : limoneux

Nature du sous-sol : grès, schistes

Préhistoire

Non documentée

Antiquité gallo-romaine

Non documentée

Premier Moyen-Age (période franque mérovingienne et carolingienne)

En 760, Saint-Adalbert, évêque de Soissons et de Laon, fonda un monastère, qui fut transféré peu après à Denain, où il devint un chapitre de chanoinesses.

Une chapelle aurait été construite à l’époque  de Charlemagne et fut visitée en 783 par le pape Léon III venant à Maubeuge.

En 956, Lothaire Ier, roi de Francie Médiane, donna à son médecin Hansart un manoir à Bersillies. A sa mort, cet établissement devait appartenir à l’abbaye de Maroilles.

Deuxième Moyen-Age – le village

Première mention: 1151

Toponymie (anciennes orthographes) :

  • Barsilies, 1151
  • Berseillies
  • Berchillies, 1186, 1244
  • Bercillies, 1151
  • Bercillies-lez-Mairieux, 1246
  • Bierchillies, 1484
  • Bhersillies, 1566
  • Bersely
  • Berseillies

Etymologie (hypothèses d’origine du nom) :

Le nom viendrait de bersée (enclos) et de –ly (champ). Soit le champ de l’enclos.

Epoque de son apparition: probablement autour d’une ferme abbatiale

Facteurs ayant favorisé son émergence :

voies de communication: pas de voie importante à proximité

sources d’eau ou cours d’eau: les ruisseaux sus-mentionnés

source de bois: région boisée

proximité d’un lieu de pouvoir: ferme abbatiale

Paroisse dédiée à Sainte-Aldegonde. C’était une dépendance de celle de Mairieux. Elle en fut détachée en 1789 et annexée à celle de Villers-Sire-Nicole. Finalement en 1843, elle fut réunie à celle d’Elesmes.

Evêché: de Cambrai

Décanat/doyenné: Maubeuge (1186)

Autel (dîmes, entretien de l’église, nomination des officiants) donné à l’abbaye d’Hautmont

Répartition des pouvoirs pendant la période féodale (jusqu’en 1678)

Autorité supérieure: comté de Hainaut

Autorité sous-jacente (administrative et judiciaire): prévôté de Maubeuge

Seigneuries et fiefs

Ce village a appartenu de tout temps au chapitre Sainte-Aldegonde de Maubeuge. Ce dernier y percevait le cens, les revenus et impôts divers, exerçait la justice et imposait les corvées. L’abbesse du chapitre s’y faisait représenter par un maïeur et des échevins, choisis parmi les habitants du village.

L’ancien régime dans le royaume de France (1678 à 1792)
  • Etat : le royaume de France
  • Prévôté : Maubeuge
Répartition des pouvoirs pendant la période contemporaine (à partir de 1792)
  • Etat: France dans ses divers régimes (républiques, monarchie, empire)
  • Département: Nord
  • Arrondissement : Avesnes-sur-Helpe
  • Canton: Maubeuge
Evènements et faits marquants sur le sol de la commune

En 1554, les troupes du roi Henri II, en route vers Binche et Morlanwelz, dévastèrent le village, comme elles le firent pour tous les autres rencontrés sur leur passage.

En juin 1792, des escarmouches eurent lieu sur le territoire du village entre l’armée française et les Autrichiens, en prélude à la bataille de La Grisoelle. Lorsque les révolutionnaires français furent chassés des Pays-Bas en 1793, les Autrichiens campèrent à Bersillies.

Bersillies est prise le 5 septembre 1914 par les Allemands.

On y construisit un ouvrage de défense, dans le cadre de la Ligne Maginot, en 1936. Il fut vite endommagé en mai 1940.

Economie

L’agriculture (céréales) et l’élevage furent de tout temps les activités principales des habitants de Bersillies. Il existait un moulin  à blé, probablement possession de l’abbaye jusqu’à la Révolution.

Patrimoine

Eglise Sainte-Aldegonde, construite en 1554.

 

 

Audignies

Le territoire

Superficie: 366 ha

Altitude: de 129 à 159 m

Situation géographique :  sur le plateau de Bavay, au sud-est de cette ville

Cours d’eau : les ruisseaux des Prés et d’Audignies qui prennent leur source sur le territoire de la commune, se rejoignent au nord-ouest pour former le ruisseau de Bavay, affluent plus loin de l’Aunelle.

Paysage préhistorique (après la dernière période glaciaire) : la Forêt Charbonnière

Nature du sol : limoneux

Nature du sous-sol : grès, schiste

Préhistoire

Non documentée

Antiquité gallo-romaine

Des tombes romaines ont été découvertes à Audignies, contenant divers objets : urne funéraire en bronze, lampe sépulcrale, … Les Romains enterraient leurs défunts à la sortie des villes, ce qui explique la découverte ici.

Premier Moyen-Age (période franque mérovingienne et carolingienne)

Non documenté

Deuxième Moyen-Age – le village

Audignies ne fut pas une commune à part entière. Il s’agissait d’un domaine (fief) donné par les comtes de Hainaut à diverses familles qui y exercèrent les droits féodaux jusqu’à la fin de l’Ancien Régime.

Mention la plus ancienne : 1436 (cartulaire)

Toponymie (anciennes orthographes) :

  • Aldinia-cas
  • Audegnies
  • Audegny, XVIème
  • Audignies-lez-Bavay, 1740

Etymologie (hypothèses d’origine du nom) :

Aldinia- et –gnies pourraient signifier la « résidence d’Aldo », personnage qui a peut-être eu une résidence ici dans l’antiquité ou après les invasions.

Facteurs ayant favorisé son émergence :

voies de communication: en bordure de l’ancienne chaussée romaine Bavay-Reims

sources d’eau ou cours d’eau: les ruisseaux évoqués plus haut

source de bois: région boisée. Il existe encore quelques vestiges au sud du village.

proximité d’un lieu de pouvoir: Bavay

Paroisse. Il semble que les habitants du domaine d’Audegnies n’avaient pas de paroisse propre dans les temps anciens, ni même d’église, hormis une chapelle dédiée à Sainte-Catherine. Ils dépendaient de la paroisse de Bavay. Ce qui est toujours le cas aujourd’hui.

Evêché: de Cambrai

Décanat/doyenné: Bavay

 

Répartition des pouvoirs pendant la période féodale (jusqu’en 1678)

Autorité supérieure: comté de Hainaut

Autorité sous-jacente (administrative et judiciaire): prévôté de Bavay

Seigneuries et fiefs 

Famille de Sars  (branche cadette)

Allard « Lion » de Sars (1335/1352, Valenciennes-avt1409, Beaumont), fils de Guillaume de Baraf de Sars, acheta Audignies vers 1394. A qui ? Existait-il déjà une famille seigneuriale à l’époque? Peut-être une famille qui portait le nom du domaine. Le domaine faisait-il partie des possessions de Bavay, régies par le Prévôt-Vicomte ? On verra que souvent le seigneur d’Audignies était aussi prévôt de Bavay. 

Ce chevalier était important et donc riche. Il était aussi seigneur de Rampemont. Il fut gouverneur de Beaumont, prévôt du Quesnoy (1381-82) et prévôt de Maubeuge (à plusieurs reprises entre 1382 et 1394).

Son fils Guillaume de Sars (1370-1438) lui succéda et fit construire le château. Il cumula lui aussi les hautes fonctions : prévôt du Quesnoy, grand bailli de Hainaut, gouverneur de Cambrai, conseiller du dauphin de France, puis du duc Philippe de Bourgogne.

Son troisième fils, Jean de Sars (v.1418-1448), hérita d’Audignies. N’ayant pas d’enfant, le domaine revint à son frère cadet Georges de Sars (1420-1481), prévôt du chapitre Notre-Dame de Condé.

Son fils Nicolas de Sars (1460-1494) lui succéda. Il n’eut pas d’enfant. On ne connait pas, semble-t-il le devenir d’Audignies.

La seigneurie passa un peu plus tard dans la famille de Chasteler. Pas de liens entre les deux familles. Achat ?

Jean de Chasteler ( ?-1568) en fut le premier titulaire. Il était vicomte de Bavay (titre hérité en 1518 de sa mère Jeanne de Proissy). Il fut aussi seigneur de Bellignies (par mariage avec Gillette de Harchies). La seigneurie d’Audignies était tenue en fief de la seigneurie de Moulbaix. Elle avait été achetée par les mambours du contrat de mariage de Jean et de Gillette.

Son deuxième fils, Philippe du Chasteler ( ?-1565) lui succéda. Il n’est pas sûr qu’il ait eu une descendance. C’est le frère aîné, Jean de Chasteler ( ?-1599), vicomte de Bavay, qui devint seigneur d’Audignies. Sans postérité non plus, il légua ses titres et bien à son deuxième frère Gabriel du Chasteler ( ?-1619), aussi vicomte de Bavay 1594), puis grand bailli du Hainaut.

Il est probable que celui-ci vendit Audignies vers 1600.

D’Adrien de Montigny (fin XVIème)

Famille du Mont

L’acquéreur fut Guillaume II du Mont, bailli de Chimay et de Beaumont, conseiller souverain de Hainaut.

Ce dernier eut une fille unique : Marie du Mont ( ?-1662) qui épousa en 1628 Charles de Boussu (1604-1639), premier conseiller à Mons en 1623. Ils eurent une fille Marie-Agnès de Boussu, dame héritière d’Audignies.

Famille van Dam (Damme)

  • Florent van Dam (1600-1690, Berlaimont) devint seigneur d’Audignies en épousa Marie Agnès de Boussu.
  • Joseph van Dam (1651, Berlaimont-1720), fils du précédent, érigé baron d’Audignies
  • Jean Florent Thomas van Dam (1673, Mons-1755), fils du précédent
  • Jean Charles Adrien Van Damme (Van Dam) (1713-1781), fils aîné du précédent. Colonel au service des Etats Généraux du Hainaut. Il n’eut pas d’enfant de son épouse Josèphe, comtesse de Maulde.
  • Eugène Jean Joseph van Dam (1714, Gand-1798, Audignies), frère du précédent. Chevalier, prévôt de Bavay, baron d’Audignies
  • Il fut le dernier seigneur féodal. Sa filles Marie Mathilde van Dam épousa Omer Achille Hennet. Le château et leur propriété passa dans cette famille.
L’ancien régime dans le royaume de France (1678 à 1792)
  • Etat : le royaume de France
  • Prévôté : Bavay
Répartition des pouvoirs pendant la période contemporaine (à partir de 1792)
  • Etat: France dans ses divers régimes (républiques, monarchie, empire)
  • Département: Nord
  • Arrondissement : Avesnes-sur-Helpe
  • Canton: Aulnoye-Aymeries
Economie

Agriculture (céréales)

Patrimoine

Pas d’église

Le château féodal fut construit par Guillaume de Sars (1370-1438). Avec les siècles, il subit de nombreuses réparations et aménagements entre le XVIIème et le XIXème siècle pour le rendre plus confortable. Il est toujours debout à ce jour et possède encore son aspect de forteresse médiévale, entourée de douves.

 

 

Bettignies

Le territoire

Superficie: 462 ha

Altitude: 122 à 158 m

Situation géographique : sur le plateau de Bavay (crête entre les vallées de la Haine et de la Sambre)

Cours d’eau : ruisseaux (noms ?)

Paysage préhistorique (après la dernière période glaciaire) : la forêt Charbonnière

Nature du sol : limoneux, argileux

Nature du sous-sol : grès, schistes

Préhistoire

Non documentée

Antiquité gallo-romaine

Non documentée. Bettignies n’est pas éloignée de la chaussée romaine Bavay-Tongres-Cologne.

Premier Moyen-Age (période franque mérovingienne et carolingienne)

Il est possible que les abbayes de Mons et de Maubeuge étaient reliées par un chemin dès leur fondation. Mais nous ne sommes pas documentés sur d’éventuelles découvertes archéologiques en rapport avec cette époque.

Deuxième Moyen-Age – le village

Première mention: 1181

Toponymie (anciennes orthographes) :

  • Bethignies, 1181 (bulle du pape Lucius III)
  • Betegnies, 1181 (jugement rendu à Bavay)
  • Betenies
  • Biétignies, 1186
  • Betigny
  • Bettignies

Etymologie (hypothèses d’origine du nom) :

Le nom viendrait de « beten » (faire des prières) ou « bethaus » (maison de prières). La terminaison –gnies correspond à « lieu, habitation, demeure ».

D’après ces hypothèses, le nom de Bettignies viendrait d’un site ancien (époque franque probable) où il existait un sanctuaire ou une institution où l’on priait ou l’on organisait un culte.

Epoque de son apparition: probablement au XIIème siècle

Facteurs ayant favorisé son émergence :

voies de communication: la chaussée romaine proche et le chemin de Mons à Maubeuge

sources d’eau ou cours d’eau: un ruisseau (nom?) qui passe par le centre du village

source de bois: région boisée

proximité d’un lieu de pouvoir: ?

Paroisse dédiée à Saint-Nicolas, mentionnée dès le XIIème siècle

Evêché: de Cambrai

Décanat/doyenné: Maubeuge (1186)

Autel (dîmes, entretien de l’église, nomination des officiants) donné au chapitre Saint-Germain de Mons. Ce qui fut confirmé par le pape Lucius III en 1181.

Répartition des pouvoirs pendant la période féodale (jusqu’en 1678)

Autorité supérieure: comté de Hainaut

Autorité sous-jacente (administrative et judiciaire): prévôté de Maubeuge

Seigneuries et fiefs

Le village dépendait en grande partie de la seigneurie-pairie de Quévy. Il est possible que les seigneurs de Quévy en aient fait un arrière-fief affermé à certains personnages à certaines époques. On trouve mention au XVIème siècle de membres de la famille Villain et de la famille Bernard.

Le fief de Pierre-Fontaine ou  de Parfontaine (sud-ouest du territoire) a été tenu par des hommes de fief du comte de Hainaut. On cite :

  • Guillaume de Parfontaine
  • Nicaise de Pierre-Fontaine
  • Jean de Betegnies, cité en 1181
  • Baudouin de Parfontaine, chevalier, cité en 1288
  • Gilles de Parfontaine
  • Jean de Parfontaine, chevalier, grand bailli du Hainaut en 1345

Ils résidaient dans un château-ferme, dont il ne reste que la ferme actuellement. Le château aurait été détruit pendant les guerres de Louis XIV.

Les habitants des deux fiefs dépendaient du maïeur et des échevins de Quévy.

L’ancien régime dans le royaume de France (1678 à 1792)

Le Traité de Nimègue en 1678 fit passer les villages des prévôtés de Maubeuge et de Bavay dans le royaume de France, suite aux premières guerres de conquête des Pays-Bas Espagnols de Louis XIV.

Etat : le royaume de France

Prévôté : Maubeuge

Répartition des pouvoirs pendant la période contemporaine (à partir de 1792)

Etat: France dans ses divers régimes (républiques, monarchie, empire)

Département: Nord

Arrondissement : Avesnes-sur-Helpe

Canton: Maubeuge

Evènements et faits marquants sur le sol de la commune

Le chemin (puis la chaussée) de Maubeuge à Mons vit passer à plusieurs reprises des armées de conquête ou de reconquêtes.

En 1184, le comte de Hainaut Baudouin V se trouva confronté à une coalition comprenant la Flandre, le Brabant et l’archevêché de Cologne. Les trois armées se seraient rassemblées dans le bois du Gars (aujourd’hui disparu) avant d’affronter les hennuyers.

Le village de Bettignies (et son château) eurent à souffrir à d’autres reprises du passage des armées. Ainsi en 1694, cherchant à repousser les armées françaises de Louis XIV et d‘investir Maubeuge, les troupes des Pays-Bas, commandées par Guillaume d’Orange, créèrent des dommages dans le village.

Les guerres révolutionnaires de 1792 à 1794 furent aussi marquées par des destructions. Les armées françaises ou autrichiennes campèrent à plusieurs reprises à Bettignies, Grand-Reng et Villers-Sire-Nicole. En 1792, les habitants durent abandonner le village pendant quelques semaines.

En novembre 1918, les Allemands en déroute incendièrent l’église, la mairie, des fermes et des habitations.

En septembre 1944, le général américain Rose installa son QG à Bettignies, près du poste douanier, alors que des combats avaient lieu à Gognies-Chaussée.

Economie

Elle repose essentiellement sur l’agriculture (céréales, colza, lin) et l’élevage.

Patrimoine

Eglise Saint-Nicolas, 1879. Elle remplace un ou plusieurs édifices anciens, mentionnés depuis au moins le XIIème siècle.

 

 

 

Amfroipret

Le territoire

Superficie: 154 ha

Altitude: 125 à 146 m

Situation géographique : au sud du plateau de Bavay

Cours d’eau : le ruisseau du Sart

Paysage préhistorique (après la dernière période glaciaire) : région boisée

Nature du sol : limoneux

Nature du sous-sol : grès, schiste

Préhistoire

Non documentée

Antiquité gallo-romaine

La chaussée romaine Bavay-Saint-Quentin passe au sud-ouest du village.

Nous ne sommes pas documentés sur d’éventuelles découvertes archéologiques.

Premier Moyen-Age (période franque mérovingienne et carolingienne)

Nom documenté.

Deuxième Moyen-Age – le village

Première mention: 1147

Toponymie (anciennes orthographes) :

  • Ansfridi pratum, 1147
  • Anfroipret, 1163, charte de l’évêque de Cambrai Nicolas
  • Aufroipret, 1173
  • Anfroipreut, 1181, cart. de l’église de Cambrai
  • Aufroipret, 1186, J. de G., Ann. du Hain., XII, 339. –
  • Austoit-Preit, Chron. de Gislebert, p. 175. –
  • Amfropreit, 1297, cart. du Hainaut.
  • Anfroipres, Pouillé du diocèse de Cambrai.
  • Amfroprè, document topographique. 

Etymologie (hypothèses d’origine du nom) :

« Ansfridi pratum » signifierait « pré d’Ansfroi », personnage dont le nom est à consonance franque.

Epoque de son apparition: XIIème siècle

Facteurs ayant favorisé son émergence :

voies de communication: chaussée romaine

sources d’eau ou cours d’eau: ruisseau du Sart

source de bois: région boisée

proximité d’un lieu de pouvoir:

Paroisse dédiée à Saint-Nicolas

Evêché: de Cambrai

Décanat/doyenné: Valenciennes (1186)

Autel (dîmes, entretien de l’église, nomination des officiants) donné à ?

Répartition des pouvoirs pendant la période féodale

Autorité supérieure: comté de Hainaut (jusqu’en 1678)

Autorité sous-jacente (administrative et judiciaire): prévôté de Bavay

Seigneuries et fiefs

En 1163, Amfroipret était une dépendance de Preux-au-Sart. Il semble que le domaine ait reçu son autonomie sous la seigneurie de personnages qui prirent le nom du village.

Famille d’Amfroipret

Galgan d’Amfroipret ( ?- ?). Ecuyer, premier personnage connu de cette famille. Il a vécu au XIIème siècle.

Walgand d’Amfroipret (v1195-aprs1235), fils du précédent. Chevalier. D’une épouse inconnue, il a eu une fille, Marie d’Amfroipret (v1235-apr1260), héritière du domaine, qui épousa Jean Ier, seigneur de Hainin (en Belgique).

Famille de Haynin 

  • Jean I de Haynin « Brogniart » (avt1235- ?), seigneur d’Haynin. Il devint seigneur d’Amfroipret par mariage avec Marie d’Amfroipret
  • Gossuin II « Brognard » de Haynin (v.1230- ?), frère du précédent
  • Wauthier II « Brognard » de Haynin (v.1260-1319), fils du précédent
  • Jean/Jehan II  Brognart de Haynin (v.1310- ?), fils du précédent
  • Jean/Jehan III « Brognart » de Haynin (v.1340-1402, Haynin), fils du précédent
  • Pierre I « Brougnart » de Haynin (v.1360-1431), fils du précédent. Il construisit le château d’Amfroipret. Grand bailli de Hainaut.
  • Collard/Nicolas de Haynin (avt1418-1471, Liège), fils cadet du précédent
  • Philippe de Haynin, (1451-1517), fils du précédent. Resté célibataire, il céda ses domaines à son neveu François
  • François I de Haynin (1464, Louvignies-1537, Lille), petit-neveu du précédent
  • François de Haynin (1510, Lille– ?), fils du précédent
  • Claude de Haynin (v1540-?), fils du précédent
  • Jacques de Haynin (?-?), fils du précédent
  • Hélène de Haynin ( ?-1643), dame d’Amfroipret, ép. Pierre Philippe de Chasteler, seigneur de Relegem, vicomte de Bavay. Pas d’enfant. 
  • Charles de Haynin (1567- ?) fils de Claude et frère de Jacques, seigneur de Gussignies et Bettrechies, qui épousa Louise de Ruelin, dame d’Eth
  • Antoine de Haynin. Fortement endetté, ses biens furent saisis. Amfroipret passa à sa cousine Anne de Haynin.
  • Jacques de Haynin, seigneur du Cornet, épousa en 1626 Anne de Haynin, fille de Charles de Haynin.
  • Ils eurent une fille, Louise Anne Françoise de Haynin, dame d’Amfroipret et d’Eth, qui épousa son cousin.
  • François Philippe de Haynin (?-1709). Baron d’Amelincourt, qui épousa en 1659 Louise Anne Françoise de Haynin, dame d’Amfroipret et d’Eth.
  • Philippe Charles de Haynin ( ?-1709, Lille), fils du précédent. Baron de Haynin. Non marié et sans postérité. Son oncle Henri Joseph hérita.
  • (Henri) Joseph de Haynin (avt1666-1711, Maubeuge). Chevalier, Seigneur de Haynin, de Wambrechies, d’Amfroiprez. Vicomte du Breucq. Baron d’Amblincourt (Hamelincourt). Bourgeois de Lille (1687), Maire de Saint-Amand, Rewart de Lille.
  • Louis François de Haynin (1700, Lille- 1781, Seclin). Fils du précédent. Baron de Hainin. Chevalier. Seigneur de Ransart et d’Amfroipret.
  • Il n’eut qu’une fille, Marie Louise Bonne de Haynin, (1741-1786, Seclin), héritière des biens de son père. Elle épousa en 1773 Louis-François de Tenremonde (1736-1795), dit « seigneur de Ransart et d’Amfroipret au décès de son épouse. En 1792, il perdit ces titres et ses droits féodaux sur la population de ces villages. Hainin était passé entre-temps dans les propriétés des Le Duc.

En 1678, tous les villages de la prévôté de Bavay furent annexés au royaume de France, par le traité de Nimègue.

D’Adrien de Montigny ‘fin XVIème)
L’ancien régime dans le royaume de France (1678 à 1792)
  • Etat : royaume de France
  • Généralité : Douai
  • Prévôté : Bavay
Répartition des pouvoirs pendant la période contemporaine (à partir de 1792)

Les pouvoirs féodaux furent abolis en 1790. La seigneurie fut transformée en municipalité.

  • Etat: France sous divers régimes (républiques, monarchie, empire)
  • Département: Nord
  • Arrondissement : Avesnes-sur-Helpe
  • Canton: Aulnoye-Aymeries
Evènements et faits marquants sur le sol de la commune

En 1340, au début de la guerre de Cent Ans, les Français brûlèrent le village.

Economie

L’agriculture et l’élevage

Voies de communication

Depuis l’Antiquité, une chaussée romaine (Bavay-Vermand/Saint-Quentin) passait au sud-est du village. Au Moyen-Age, Bavay (siège de prévôté) fut relié au Quesnoy (château résidentiel comtal).

Patrimoine

Eglise Saint Nicolas, 1860, dessert les paroisses d’Amfroipret et de Bermeries

Fonts baptismaux de 1514

L’ancien château médiéval fut bâti par le seigneur de Bermeries, Pierre de Haynin, au début du XVème siècle. Il semble qu’au XVIIIème il était à l’abandon et en ruines, malgré une restauration en 1690 pour cause de gros dommages en 1651 par les armées de Louis XIV.

 

 

Bermeries

Le territoire

Superficie: 529 ha

Altitude: 113 à 153 m

Situation géographique : sur le plateau de Bavay

Cours d’eau : le ruisseau de Cambron (affluent du Hogneau sur le territoire de Saint-Waast)

Paysage préhistorique (après la dernière période glaciaire) : la forêt Charbonnière

Nature du sol : limoneux

Nature du sous-sol : grès, schiste

Préhistoire

Non documentée

Antiquité gallo-romaine

Une chaussée romaine, allant de Bavay à Saint-Quentin (ancienne capitale des Vermandii), passe au sud-est du village.

Pas de documentation quant à un habitat ou des découvertes en rapport avec cette période.

Premier Moyen-Age (période franque mérovingienne et carolingienne)

Domaine royal probable (infra)

Deuxième Moyen-Age – le village

Première mention: 657

Toponymie (anciennes orthographes) :

  • Berimariacas, 657, acte du roi mérovingien Clovis II
  • Biermeries, 1323, cartulaire du Hainaut

Etymologie (hypothèses d’origine du nom) : ?

Epoque de son apparition: XIIème siècle, probablement autour d’une ferme abbatiale

Facteurs ayant favorisé son émergence :

voies de communication: la chaussée romaine

sources d’eau ou cours d’eau: le ruisseau de Cambron

source de bois: région boisée

proximité d’un lieu de pouvoir: ferme abbatiale

Paroisse : les paysans de Bermeries suivaient les offices dans la chapelle de la fermer de l’abbaye ou au village voisin d’Amfroipret. La dîme était probablement prélevée par les abbés de Cambron.

Evêché: de Cambrai

Décanat/doyenné: Bavay

Répartition des pouvoirs pendant la période féodale (jusqu’en 1678)

Autorité supérieure: comté de Hainaut

Autorité sous-jacente (administrative et judiciaire): prévôté de Bavay

Seigneuries et fiefs

Le domaine fut une possession de l’abbaye cistercienne de Cambron, située entre Soignies et Ath dans l’actuelle province belge de Hainaut. Cette institution fut fondée en 1148.

Auparavant, il est probable que ce domaine relevait des comtes de Hainaut et avant eux des rois francs (domaine fiscal). A moins qu’il n’ait appartenu à un certain moment à la famille de Trazegnies, dont un de ses plus célèbres membres, Anselme de Trazegnies, fut le fondateur de l’abbaye de Cambron.

Il existe à l’ouest du village un hameau et une ferme de Cambron, qui était alimentée par les eaux du ruisseau. Cette ferme aurait été bâtie au XIIème siècle par Anselme de Trazegnies lui-même. Les abbés y détenaient toutes les justices sur les paysans du domaine.

En 1290, Baudouin, abbé de Cambron, acheta des terres, sur le territoire de Bermeries, qui appartenaient à Jakemes de Werchin, sénéchal du Hainaut, fiefs qui étaient tenus du comte de Hainaut. Ce qui renforce l’idée que les comtes détenaient à l’origine ces territoires et qu’ils en distribuèrent des parcelles à divers seigneurs au XIIème et peut-être au XIIIème siècle.

En 1478, lors de son conflit avec Marie de Bourgogne, Louis XI aurait passé une nuit dans la ferme abbatiale.

d’Adrien de Montigny (fin XVIème)
L’ancien régime dans le royaume de France (1678 à 1792)

Etat : le royaume de France

Généralité : Douai

Prévôté : Bavay

Répartition des pouvoirs pendant la période contemporaine (à partir de 1792)

Etat: France dans ses divers régimes (républiques, monarchie, empire)

Région : Hauts-de-France

Département: Nord

Arrondissement : Avesnes-sur-Helpe

Canton: Aulnoye-Aymeries

Evènements et faits marquants sur le sol de la commune

Accrochage au hameau de Bréaugies (sud de Bellignies) entre des troupes britanniques et allemandes le 27 août 1914.

A la fin de la Première Guerre Mondiale, la libération du village, le 6 novembre 1918, s’accompagna d’une bataille entre Britanniques et Allemands. Les morts (19) britanniques ont été enterrés à Bermeries.

Economie

Nous ne sommes pas documentés sur les différentes activités économiques. Il semble que l’agriculture (céréales essentiellement) et l’élevage ont dominé celles-ci.

On mentionne une brasserie et une distillerie de genièvre, sans doute au XIXème.

Avec le temps, le territoire du village fut parcouru par divers chemins d’importance variable. Et d’abord celui qui reliait Bavay, siège d’une prévôté, et Le Quesnoy, siège d’un château comtal.

 Patrimoine

Il n’y a pas d’église à Bermeries. Jusqu’à la Révolution, les paroissiens suivaient les offices dans une chapelle de la ferme abbatiale. Par la suite, ils se rendirent au village voisin d’Amfroipret.

Chapelles

  • Notre-Dame de Lourdes (ou de la Tour), sur le domaine de Cambron
  • Notre-Dame de Bon Secours, au hameau de Bermeries-la-Boëte

La ferme de Cambron, survivance de l’ancienne propriété abbatiale.

 

 

 

Chasteleer (famille de)

Ferry du Chasteler semble être le premier cité de cette famille originaire de Lorraine. Il épousa   Isabelle de Marsey, dont:

Thierry du Chasteler ( ?-apr1315). Il serait aussi né en Lorraine, mais fut bailli de Hainaut et ambassadeur de l’empereur Louis de Bavière en France. Il fut l’exécuteur testamentaire de la comtesse Marguerite de Hainaut, épouse de l’empereur.

  1. Ep. Béatrix de Bouchain
    1. Thierry. Chevalier, S. de Hellemmes
    2. Jean, infra
  2. Ep. Marie de Moulbaix
    1. Guillaume
  3. Ep. Marie de Ville

Jean du Chasteler ( ?-v1322). Chevalier. Seigneur de Biellaing. Il combattit à Cassel en 1318. Il se retira alors en France. Nommé chambellan du roi. Envoyé à Tournai. Il épousa Marguerite de Hennin, fille de Baudouin de Hennin, S. de Fontaine et Sebourg, dont il eut:

  • Arnoul, infra
  • Guillaume ( ?-apr1367)
  • Thierry ( ?-apr 1350), chevalier, châtelain de Leuze
  • Jean du Chasteler ( ?-avt1369). Seigneur de Biellaing. Prévôt du Quesnoy. Châtelain d’Ath. Il épousa Isabeau de Beynes, dont il eut quatre enfants
  • Jeanne, ép. Jean de la Barre

 Arnould du Chasteler ( ?-1396), fils du précédent.  Chevalier. Seigneur de Moulbaix. Il épousa en 1372 Jeanne de Pottes, dont il eut:

  • Michel
  • Nombreux autres enfants

Michel du Chasteler ( ?-1415, Azincourt), fils du précédent. Chevalier. Seigneur de Moulbaix.

  1. Epousa avt1403 Marguerite d’Oisy, dont il eut:
    1. Marguerite
    2. Elisabeth ( ?-apr1430), ép. Jean de Gavre
    3. Jacqueline
  2. Ep. Gertrude de Gavere, dame d’Ansermont, dont:
    1. Jean, infra
    2. Simon

 Jean du Chasteler (1414-1465), fils du précédent.  Chevalier. Seigneur de Moulbaix. Il épousa en 1431 Jeanne Bourlinet, dame de Bersées, dont il eut:

  • Philippe
  • Pierre. Ecuyer, S. d’Esplechin
  • Jehanne ( ?-1500), chanoinesse de Nivelles

 Philippe du Chasteler ( ?-apr1496). Ecuyer. Seigneur de Moulbaix. Il épousa Jeanne de Proissy, vicomtesse de Bavay ( ?-1510), fille de Léon de Proissy, dont il eut:

  • Philippe ( ?-1518)
  • Jean, infra

 Jean du Chasteler ( ?-1568). Vicomte de Bavay (1518) par héritage maternel. Seigneur de Moulbaix, de Bersée, de Carmin, de Bois-de-Louvignies. Seigneur de Wadempréau  et de Bellignies, par mariage. Seigneur d’Audignies par achat. Lieutenant général. Grand bailli et gouverneur du Tournaisis

  1. Ep. 1525 Gillette de Harchies, dame de Wadempréau et de Bellignies
    1. Jean ( ?-1599), chevalier, S. de Monbuis, seigneur d’Audignies. Prévôt de Bavay. Deux mariages. Pas de postérité
    2. Philippe ( ?-1565, Malte), seigneur d’Audignies
    3. – Gabriel, infra
    4. – Anne ( ?-1603), dame d’honneur de la reine de Hongrie, ép. 1574 Jacques de Lalaing
    5. – Henriette, ép. Gilles Resteau
  2. Ep. 1547 Barbe de Hun
    1. Anne
    2. Marie
  3. Ep. 1561 Marie de Lannoy
    1. Yolande, morte sans alliance

Gabriel de Chasteler ( ?-1619, Moulbaix), fils du précédent. Chevalier. Seigneur de Wadempréau, de Moulbaix, de Bersée, d’Ansemont, de Bois-de-Louvignies, de Bellignies, d’Audignies. Il vendit ce dernier domaine. Vicomte-gouverneur-prévôt de Bavay (1594). Grand bailli de Hainaut.  Député de la noblesse du Hainaut

  1. Ep. Marie de Haudion
    1. Jean IV, infra
  2. Ep. Isabeau de Berlaimont
    1. Gabriel ( ?-1639) ==> Branche Chasteler Moulbaix, infra. Seigneur de Moulbaix et d’Ansermont. Maître de camp et colonel d’un régiment wallon au service de l’Espagne
  3. Lambert ( ?-1596, Bellignies)

Jean IV du Chasteler (v1580-1624), fils du précédent. Vicomte et prévôt  de Bavay. Seigneur de Wadempréau, de Bois-de-Louvignies, de Carnin, de Bellignies. Il épousa Françoise de Carondelet, dont:

  • Gabriel, infra
  • Pierre Philippe, ép. Hélène de Haynin. Vicomte de Bavay. Pas d’enfants. 
  • Marguerite, ép. 1637/1667 Ghislain de la Tramerie, seigneur de Hertaing et de Recourt
    • Philippe de la Tramerie, ép. Bonne Jeanne Françoise du Chasteler (infra)
  • Louis-Ferdinand
  • Philippe, comte de Hertaing (infra), ép. Bonne de Chasteler (infra)
  • Marie-Hélène (1646- ?), ép. Eugène de Sainte-Aldegonde, seigneur de Roisin, Angre

Gabriel Jean du Chasteler ( ?-1652), fils du précédent. Vicomte de Bavay. Seigneur de Bellignies, de Wadempréau (vendu en 1629), de Bois-de-Louvignies. Député de la noblesse aux Etats du Hainaut. Il épousa en 1642 Gertrude Françoise d’Andelot ( ?-1669), dame de Bellignies, qu’elle légua à sa fille Bonne Jeanne Françoise du Chasteleer, dame de Bellignies.

Bonne Jeanne Françoise du Chasteler ( ?-1706), leur fille, dame héritière de Bellignies et de Bois-de-Louvignies. Comtesse de Hertaing par son second mariage. Puis chanoinesse à Maubeuge

  1. Ep. 1671 Claude Maximilien de Lannoy (1636-1678), comte de Lannoy et de la Motterie
  2. Ep.  1679 Philippe de la Tramerie (1644-1702, Bellignies), comte de Hertaing, son cousin germain

Morte sans enfant. Elle légua en 1705 la terre de Bellignies et les Bois-de-Louvignies à François Gabriel de Chasteler (infra).  

Branche Chasteler-Moulbaix

Gabriel du Chasteler ( ?-1639), fils de Gabriel et d’Isabeau de Berlaymont (supra). Vicomte de Bavay. Seigneur de Moulbaix et d’Ansermont.  Capitaine au service de l’Espagne. Membre de la noblesse du Hainaut. Il épousa Melchide d’Adda, dont:

  • François, infra
  • Charles Gabriel du Chasteler (1623-1645, tué au fort de Linck)
  • Alexandre, religieux
  • Angélique, dame d’Ansermont, morte sans alliance
  • Jean, infra

François Jean Philippe du Chasteler ( ?-1657). Seigneur de Moulbaix et d’Ansermont. Député de la noblesse de Hainaut. Il épousa Caroline d’Yve, dont:

  • Mathilde (1647-1707), ép. Jean François de T’Serclaes
  • Antoine Chrétien, infra

Veuf, liaison ou mariage avec une paysanne, Jacqueline Duvivier, dont:

  • Jean François (1652-1666)
  • Marie-Françoise
  • Philippe François (1657-1657)

Antoine Chrétien du Chasteler (1649-1722).  Marquis du Chasteler. Seigneur de Moulbaix, d’Ansermont et de Courcelles. Député de la noblesse du Hainaut, présent au Traité d’Utrecht. Il épousa  Catherine de Franeau, dont:

  • Maximilien (1684-1685)
  • Claude Philippe du Chasteler (1686-1729). Seigneur  de Moulbaix et d’Ansermont. Enseigne puis officier aux gardes wallonnes. Mort sans alliance. 
  • François Gabriel du Chasteler (1690-1757).  Marquis du Chasteler. Seigneur de Moulbaix et d’Ansermont. Il hérita des terres de Bellignies et des Bois de Louvigines de sa tante Bonne Françoise du Chasteler. Il épousa Marie Joseph Catherine de Plunkett. Pas d’enfant. Vente de Bellignies et de Moulbaix (?) aux du Sart qui sont propriétaires en 1742. 
  • Jean François, infra
  • Autres enfants morts jeunes ou non mariés

Jean François de Chasteleer (1691-1764). Marquis du Chasteler. Seigneur de Courcelles et de Moulbaix. Seigneur de Carnières, par achat des exécuteurs testamentaires de Marie-Claire du Sart en 1743. Seigneur d’Ansermont, de Bois de Louvignies, de la Cattoire, d’Anvaing, … Officier des armées autrichiennes. Conseiller d’Etat d’Epée de l’impératrice Marie-Thérèse. Président de son Conseil  Souverain de Hainaut

  1. Ep. 1718 Marie Claire Josèphe Du Sart, veuve de Jean-François Boele, fille de Nicolas du Sart
  2. Ep. 1743 Marie Claire Josèphe du Sart, fille de Joseph Marie du Sart, nièce de sa première femme

Plusieurs enfants, dont l’aîné :

  • François Gabriel, infra
  • François Marie Antoine Chrétien (1756-1820, Moulbaix). Marquis du Chasteler. Seigneur de Moulbaix. Officier. Chambellan du roi des Pays-Bas. 
  • Marie Josèphe Julie Vincente du Chasteler (1745-1775), ép. Guillaume René de Baillencourt. Pas d’enfant. 
  • Marie Catherine Joseph (1748- ?)
  • Marie Philippine (1749-1755)
  • Henriette Philippine Josèphe (1750-1750)
  • Louise Josèphe (1752-1835) qui épousa en 1782 Charles Philippe Alexandre de Sainte Aldegonde Noircames
  • Marie Claire Josèphe Henriette (1753-1820), ép. Marie Dieudonne Visart de Bocarmé

François Gabriel Joseph de Chasteleer (1744-1789). Marquis du Chasteler et de Courcelles.  Vicomte de Bavay. Seigneur de Carnières, de Longueville, Ansermont, Bois de Louvignies et d’autres lieux. Baron d’Incourt. Gouverneur de Binche – prévôt de Binche. Chambellan. Lieutenant des hallebardiers de la Garde Royale de Pays-Bas.  Membre de l’Etat noble du comté de Hainaut.  Ecrivain historien. Il épousa en 1762 Albertine Josèphe Dorothée de Thurtheim, dont:

  • Jean Gabriel Joseph du Chasteleer (1763-1826). Marquis du Chasteleer et de Courcelles. Feld-commandant au service de l’empereur d’Autriche. Gouverneur général de Venise, où il finit sa vie. Il eut:
  • Philippine Françoise Dorothée (1764- ?), ép. Marie Victor Emmanuel d’Ennetières
  • Marie Josèphe Féliciane (1765- ?), ép. Marie Frédéric Joseph d’Ennetières

 

 

Rolin (famille de)

Nicolas Rolin (1376, Autun – 1462, Aymeries). Ce personnage important est issu de la bourgeoisie aisée d’Autun (en Bourgogne). Il devint seigneur d’Autun, d’Aymeries-lez-Berlaimont (qu’il acheta), de Raismes, … Chevalier. Ami du duc Jean « sans Peur » de Bourgogne. Chancelier du duc Philippe « le Bon » de Bourgogne. Il acheta Houdeng en 1441 (avec ses fiefs de Saint-Vaast, Mignault, Erbaut et Haine-St-Paul), ainsi que d’autres seigneuries en France. Il fut convenu alors que la seigneurie d’Houdeng avec l’enclave d’Houdeng-Goegnies réunies, se dénommerait désormais « Houdeng-Aimeries » pour distinguer l’étendue de sa juridiction sur celle du Roeulx. Personnage riche et mécène. Il fit construire l’hôpital de Beaunes.

  1. Ep. 1398 Marie le Mairet
    1. Nicolas (1399-v1437). Echanson de la duchesse de Bourgogne. Fait prisonnier en 1435 dans la guerre contre la Lorraine, puis libéré en 1437.
  2. Ep. 1405 N. des Landes
    1. Jean (1408-1483), évêque, puis cardinal
    2. Philipote (1409-1493), ép. Guillaume d’Oiselet
    3. Guillaume de Rolin (1411-1488), S. de Beauchamp et Savoisy. Chambellan du roi Louis XI. Il épousa en 1442 Marie de Levis-Cousan, dont il eut:
      1. François Rolin (1459-1502), S. de Beauchamps. Il épousa en 1489 Jeanne de Bourbon-Carency-Duisant, dont il eut:
        1. Georges Rolin  (v1491-1566), hérita de son cousin Louis, infra
        2. Marie
        3. Jean Rolin ( ?-1527), S. de Beauchamps. Il épousa Marie de Cugnac-Dampierre, dont:
          1. François ( ?-1555), qui épousa Louise de Malain, dont:
            1. Jeanne Rolin, hérite de son oncle Georges, infra
          2. Suzanne
      2. Colette (1443-1528), ép. Pierre I de Bauffremont
      3. Marguerite
      4. Ysabeau
  3. Ep.3. Guyonne de Salins-la-Tour
    1. Antoine, infra
    2. Louise, ép. Jean V de Châteauvillain
    3. Claudine ( ?-1512), ép. Jacques de Montbel
  4. Plusieurs liaisons et enfants illégitimes.

Antoine Rolin (1424-1497, Aymeries), fils du troisième mariage de Nicolas Rolin. Seigneur d’Aymeries, de Raismes, de Houdeng et ses dépendances. Maréchal héréditaire de Hainaut (titre lié à la seigneurie de Houdeng). Grand-veneur héréditaire du Hainaut (par le fief de Raismes).  Chevalier. Chambellan en 1458 de Charles le Téméraire. Fait prisonnier à la bataille de Monthléry. Il prit le parti de Marie de Bourgogne contre le roi de France Louis XI. Ce qui lui coûta la confiscation d’une partie de ses biens en royaume de France. Lettré et amateur de livres. Il épousa en 1444 Marie d’Ailly du Quesnoy, dont:

  • Jean Rolin (v1445-1477, à la bataille de Nancy), S. de Lens, au service de Charles le Téméraire
  • Louis, infra
  • Jacques ( ?-1476, à la bataille de Granson), S. de Présilly, au service de Charles le Téméraire
  • Nicolas ( ?-1476 à la bataille de Morat), bailli, officier de Charles le Téméraire
  • Nicole ( ?-1488), ép. 1470 Evrard de la Mark

Louis Rolin (v1447-1528, Marly). Fils du précédent. Seigneur d’Aymeries, de Houdeng, de Raismes, Lens, … Chevalier. Maréchal de Hainaut. Grand veneur et premier vicomte de Hainaut. Conseiller et chambellan au service de Charles le Téméraire puis de Maximilien d’Autriche. Il épousa Gillette de Berlaimont. Pas d’enfant légitime. Mais des liaisons et des enfants bâtards. Il céda ses titres à son cousin Georges, fils de François (supra).

Georges Rolin (v1491-1566, Valenciennes). Chevalier. Seigneur de Savoisy, …, d’Aymeries, de Houdeng, de Raismes, de Lens (avec les titres qui accompagnent ces terres) par héritage de son cousin Louis mort sans postérité légitime. Au service de Charles Quint. Il épousa Anne de Hamal, dont il eut:

  • Anne Rolin (v1535-1603), ép.1. Maximilien de Melun ; ép.2. Robert de Melun. Héritière des biens de son père. Pas de postérité. Elle légua ses biens à deux nièces, Jeanne et Madeleine.

 

Houdeng (famille de)

On commence à trouver les premiers seigneurs de Houdeng (Aimeries) vers l’an 1100. 

Plusieurs personnages sont cités dans divers documents d’époque, sans qu’il ne soit nécessairement écrit s’ils étaient seigneurs des lieux ni quels liens de parenté les reliaient. Les généalogies online ne sont pas claires non plus sur ce sujet.

Hubert de Houdeng (?-?, fin XIème). Il est le premier cité. Il accompagnait la comtesse Ida, femme de Baudoin II quand elle dut se retirer en l’abbaye de Saint-Hubert pour éviter les embûches du comte de Chiny. Celui-ci projetait de la saisir pour la rançonner, lorsqu’elle traversa ses domaines à son retour de Rome, où elle avait été s’enquérir si Baudoin était mort ou avait été fait prisonnier à la croisade, en 1100.

Allard de Houdeng (?-?). En 1119, il comparut avec Renard de Strépy et d’autres seigneurs, à la donation faite par l’évêque de Cambray à l’abbaye de Saint-Denis-en-Broqueroie, de l’autel Houdeng avec Goegnies, sa dépendance.

En 1119,  Guydon de Houdeng (?-?) et sa femme Alix abandonnèrent aux religieux d’Aine (Aulne?) certains biens à La Louvière et à Saint-Vaast (1157-1158).

Baudouin IV ratifia une donation à l’abbaye d’Aulne/Aine par Wautier de Houdeng et Allard, d’une dîme qu’ils avaient sur les terres que l’abbaye possédait à St-Vaast.

Raoul de Houdeng (deuxième moitié du XIIème).  Trouvère, auteur de romans de chevalerie. Epoque de Baudouin V, ami des lettres et poète lui-même.

Simon de Houdeng (Hosden et Hosdeng). Chevalier. Il intervint à plusieurs actes concernant les abbayes d’Aine et de Saint-Denis (1198-1220). La première en reçut deux bonniers de terre près de la Tombelle, à Houdeng. La communauté revendit ce bien à Gilles, seigneur du Sart à Houdeng (avant 1234).

Marie, dame de Houdeng échangea un fief, en ce village, contre un domaine que les moines de Saint-Denis possédaient à Lembecq (1200). Trois ans après, sa mère Clémence, dame de Hosdaing, céda à la même communauté ses alleux à Houdeng et à Goegnies. L’acte qui en fait foi présente certaines valeurs historiques en ce qu’il établit que Guillaume, oncle de Baudoin de Constantinople, eut la régence du Hainaut (???) pendant l’absence du héros de la quatrième croisade.

Guy ou Guydon ou Wadon de Houdeng (?-?). Chevalier. En 1202-1204, il  suivit à la croisade Baudouin VI de Hainaut. A son retour,  il donna en aumône au monastère des Bénédictins d’Aine son tiers dans la dîme de Saint-Vaast.

Nicholon ou Nicoles de Houdeng (?-?). Chevalier. Seigneur d’Epinois-lez-Binche. Ami de Jean II d’Avesnes, il signa en qualité d’homme de fief du comté, un nombre considérable de diplômes importants. Jean de Goegnies lui vendit en 1294 le bois de Luz et les bois situés proche de la baie de Roeulx. En 1309, il légua aux magistrats de Mons, le vaste hôtel qu’il possèdait dans cette ville et d’autres biens pour la création d’un hospice d’infirmes et de vieilles femmes. En 1545, on convertit le jardin de l’hôpital en un établissement d’instruction publique : le Collège de Houdain. En 1292, le comte lui offrit deux accroissements de fief: le fief de Saint-Vaast à Houdeng et un autre à Epinois. Il épousa Gerberge de Walcourt. 

Nicolas de Houdeng (?-?). Seigneur d’Epinois.  Conseiller de la comtesse Marguerite de Bavière de 1354 à 1372. 

Marie de Houdeng est citée dans un acte d’août 1316.

Messire Jakème de Houdeng (?-?) représentait, en 1324, le chapitre de Saint-Vincent aux conciles de Senlis et de Reims.

Cette famille aurait disparu en 1336. Le domaine d’Houdeng revint dans les possessions du comte de Hainaut. Vers 1340, le comte Guillaume II d’Avesnes l’octroya aux Walcourt, qui détenaient la charge héréditaire de maréchal de Hainaut.

 

Maurage (famille de)

Le plus ancien membre cité pour cette famille est Arnould/Arnout/Ernout de Maurage (début XIIème), qui, d’une épouse inconnue, eut:

  • Herman, infra
  • Erlebaud

Herman de Maurage ( ?-apr1144). Chevalier. Seigneur de MaurageIl fit construire la première église de Maurage à partir de 1138. Cité avec son frère Erlebaud dans une charte de 1119. D’une épouse inconnue, il eut:

Simon « l’Ancien » de Maurage ( ?-avt 1188).  Chevalier. Seigneur de Maurage. Bailli de Mons de 1142 à 1188 (cité dans une charte de Baudouin IV en 1142). Il épousa Jacquotte N., dont il eut:

  • Simon, infra
  • Eudes Odon de Maurage ( ?-apr1179), chevalier, cité avec son frère en 1179

Simon « le Jeune » de Maurage ( ?-avt1229).  Chevalier. Seigneur de Maurage. Seigneur de Havinsart par mariage. Cité en 1179. Il épousa Berthe de Havinnes, dont il eut:

  • Jean, infra
  • Gérard de Maurage ( ?-apr1240). Chevalier, S. de Havinsart, S. de la Motte à Boussoit (par mariage). Cité en 1240. Il épousa Yvette « delle Motte » de Boussoit, dont il eut:
    • Alix « de la Motte » de Maurage

Jean de Maurage ( ?-avt1240). Chevalier. Seigneur de Maurage. Cité en 1232 et en 1240 (posthume). Il épousa Alida de Goegnies, dont il eut:

  • Jean
  • Bastin de Maurage ( ?-apr1251). Chevalier, Seigneur de Havinsart, homme d’armes du comte de Hainaut, bailli de Saint-Symphorien en 1251
  • Julienne, ép. Jean delle Place

Jean « el Poireth » de Maurage. Ep. Bonne de Harchies, fille d’Allard IV. Titres et descendance non précisées.

Mathieu « le Bègue » de Maurage ( ?-apr1333).  Chevalier. Seigneur de Maurage et de Havinsart.  Bailli du Roeulx et homme de fief d’Eustache VI du Roeulx. Il épousa Jacqueline du Vivier, dont il eut:

Jean « le Sausse » de Maurage ( ?-apr1388).  Chevalier. Seigneur de Maurage et de Havinsart.  Bailli de l’abbaye d’Anson ( ? Anchin ?). Gouverneur de Maubeuge de 1373 à 1388. Il épousa Agnès du Parcq, dont:

Mathieu de Maurage ( ?-apr1437). Chevalier. Seigneur de Maurage, de Havinsart. Bailli du Roeulx en 1401 et de l’abbaye d’Anson. Seigneur de Naast par mariage avec Ghislaine de Naast, dont il eut:

  • Michel
  • Mathieu de Maurage, ép. Marguerite de Warelles

Michel de Maurage (?-?), qui épousa Agnès de Wattignies, dont:

  • Mathieu, infra
  • Gérard de Maurage ( ?-apr1431). Chevalier, bailli d’Avesnes, chevalier de l’Ordre de St Antoine en 1420. Il épousa Marguerite de Launay, dont:
    • Catherine, relation avec Arnould de Baudrenghien
  • Hoste de Maurage
  1. Ep. Marie de la Haye
    1. Marie-Jeanne, ép.1. Jean de Ghelet ; ép.2. Adrien Puche
  2. Ep.2. Jeanne de Bagenrieux
    1. Jean de Maurage ( ?-apr1248). Chevalier, Seigneur de Naast, échevin de Mons, massart de Mons en 1430. Il épousa Jeanne « de Vezon » de Sepmeries
  3. Ep.3. Alix du Cardinal
  • Catherine ( ?-1432), abbesse de Bersilies l’Abbaye
  • Marie « delle Motte » ( ?-1401), ép. Jean « le Buffle », bâtard de Ligne, fils de Michel I

Mathieu de Maurage ( ?-v1437). Chevalier. Seigneur de Maurage, de Havinsart. Bailli du Roeulx, de Hal, d’Anson. Il participa à la bataille de Frise en 1396. Il épousa Gisèle de Morchipont, fille de Guy

  • Marie
  • Jeanne (1401- ?), dame héritière de Maurage et de Havinsart
    • Ep.1. 1419 Gérard de Nouvelles ( ?-1426)
    • Ep.2. 1427 Hoste de Goegnies ( ?-1436)
    • Ep.3. 1438 Pierre de Launay