Entité communale de Mons
Ancien hameau de Frameries, devenu commune autonome depuis 1845.
Le territoire
Superficie: ?
Altitude: 110 m (altitude moyenne)
Situation géographique : à l’est du plateau du Haut-Pays ou de Bavay). Le centre du village est dans une petite cuvette en pense douce, s’évasant vers l’ouest et s’infléchissant au niveau du Rieu du Coeur
Cours d’eau : les ruisseaux du Coeur (s’écoulant vers Quaregnon et la Haine), du Champré et de l’Harbée (qui sont des affluents du By)
Paysage préhistorique (après la dernière période glaciaire) : forestier
Nature du sol : limoneux
Nature du sous-sol : grès, schiste, houille (massif primaire)
Préhistoire
On relève sur le site « Derrière l’Attre » la présence de trois fosses qui contenaient des fragments de céramique, semblables à ceux découverts à Spiennes, Ciply et Harmignies, et remontant à l’âge du fer La Tène III, soit une époque où les Gaulois Nerviens ont pu s’installer dans la région. Un petit habitat existait donc à proximité.
Antiquité gallo-romaine
Non documentée, ce qui paraît aller de pair avec une zone où bois et pâturages cohabitaient, et où ne s’installèrent peut-être pas des Gallo-Romains.
Premier Moyen-Age (période franque mérovingienne et carolingienne)
La même remarque est de mise.
Deuxième Moyen-Age – le village
La Bouverie est d’abord né comme un hameau d’un grand domaine qui comprenait aussi Frameries. Depuis cette époque jusqu’au XIXème, son histoire se confond avec celle de la cité voisine. Il s’agissait en majorité de terres qui appartenaient au chapitre de Sainte-Waudru de Mons. Entre Quaregnon, Flénu, Jemappes, Frameries et Eugies s’étendaient de grands pâturages gagnés sur la forêt par défrichement. Le hameau de La Bouverie a dû naître autour d’une ferme ou de quelques fermes médiévales.
Première mention: ?
Toponymie (anciennes orthographes) : ?
Etymologie (hypothèses d’origine du nom) :
De bovaria (latin et roman) qui correspond à Bouverie, signifiant une habitation des bœufs ou une métairie, soit une exploitation d’éleveurs.
Epoque de son apparition: ?
Facteurs ayant favorisé son émergence :
– voies de communication: pas de grande voie de communication aux origines
– sources d’eau ou cours d’eau: les ruisseaux nommés plus haut
– source de bois: la Forêt Charbonnière qui fut défrichée à cet endroit, surtout au XIXème siècle
– proximité d’un lieu de pouvoir: les fermes abbatiales proches
Paroisse dédiée à Saint-Joseph. Elle n’est autonome que depuis 1821. Jusqu’à cette date, les habitants de La Bouverie étaient paroissiens de Frameries.
Evêché: de Cambrai (jusqu’en 1804), puis de Tournai ensuite
Décanat/doyenné: Mons
Autel (dîmes, entretien de l’église, nomination des officiants) donné au chapitre Sainte-Waudru.
Répartition des pouvoirs pendant la période féodale
Autorité supérieure: comté de Hainaut
Autorité sous-jacente (administrative et judiciaire): prévôté de Mons
Seigneuries et fiefs
La plus grosse partie du village faisait partie d’une grande seigneurie appartenant au chapitre de Sainte-Waudru. Elle était administrée, avec Frameries, par un maire et des échevins. Un prévôt ou bailli exerçait la justice au nom du chapitre. Il est à signaler que les comtes de Hainaut, en tant qu’avoués du chapitre, s’appropriaient une part des revenus et des pouvoirs judiciaires.
Au nord du chemin reliant Pâturages à Frameries, se situait le fief de Lambrechies, appartenant à l’abbaye de Saint-Ghislain, cité déjà au XIIème siècle. On y rechercha de la houille jadis.
Période française (1794-1814)
Fin de l’Ancien Régime féodal en 1794
- Département: Jemappes
- Canton: Pâturages
Répartition des pouvoirs pendant la période contemporaine (à partir de 1814)
- Etat: Belgique
- Province: Hainaut
- Arrondissement administratif: Mons
- Arrondissement judiciaire: Mons
- Canton: Pâturages
- Commune autonome depuis 1845
- Entité communale depuis 1977: Frameries
Economie
Elle fut essentiellement agricole (agriculture et élevage).
Ce n’est qu’à partir de la fin du XVIIIème siècle que l’extraction de la houille s’y ajouta, au nord de l’actuel village avec les puits:
- Grand Trait (en partie sur Frameries) fermé en 1958
- Sainte Caroline, fermé en 1925
- Couteaux Sainte-Mathilde
Ces sites appartinrent à la société des « Charbonnages de Frameries ».
Mais ce qui a aussi fait la renommée du village, c’est le nombre de fabriques de chaussures (35-40 encore en 1939), dont la plupart fermèrent dans les années ‘1960. On créa même une Ecole de la Chaussure en 1939 le long de la rue de l’Industrie, devenue par la suite la Fabrique de Théâtre.
Développement du village et voies de communication
Ce n’est qu’à partir de la fin du XVIIIème siècle, lorsque le charbon devint le pilier de l’économie, et donc surtout au XIXème et au début du XXème siècle, que la population s’étoffa, composée principalement de mineurs et de quelques agriculteurs. Le centre du village s’est surtout étoffé au nord, où un chemin reliait Pâturages à Frameries, et plus loin à Givry (actuelle rue de l’Industrie). Cette route fut pavée en 1848 pour améliorer le transport de la houille. C’est au nord de ce chemin qu’on trouvait les charbonnages Grand-Trait et le puits Sainte-Caroline. Ensuite le village s’est développé vers le sud. Le bâti est dense aujourd’hui et relie sans interruption Pâturages, Frameries et Eugies.
Par la route: les chemins (puis chaussées) qui reliaient La Bouverie aux villages voisins
Par le tramway depuis la fin du XIXème siècle jusque dans la deuxième moitié du XXème (ligne Pâturages-Frameries-Noirchain)
Patrimoine
Eglise Saint-Joseph. Construite en 1841 en style néo-classique.
La Maison du Peuple. Construite rue de la Colline en 1911, abritant une coopérative qui fut fondée en 1886.
Temple protestant. Erigé en 1853 pour la communauté locale.
Je suis née à La Bouverie et j ai toujours été FIÈRE de mon village d enfance il y avait la charleur charbon dans nos coeurs on s entendait entre voisin on jouait si bien les familles étaient grandes chez nous les mineurs mais qu est ce qu on était bien RESPECT 💗 je pourrais en parler des anecdotes des heures entières 💗💗💗💗💗💗💗💗💗💗💗💗
Bonjour Madame, J’habite à la rue du Grand-Trait depuis 1990. Je suis natif de Boussu-Bois et fils de père mineur…. Aussi, je ne connais rien du charbonnage du Grand-Trait et j’ai ouï dire que le terril du même nom aurait bougé 2 fois, soufflant au passage les maisons situées à son pied…. La rue actuelle serait alors une déviation pour s’éloigner de ce terril. Pouvez-vous m’en dire plus à ce sujet? Merci déjà.
je ne sais pas ..moi aussi j abhite a la rue du grand trait par contre ses frameries ou la bouverie…