Entité communale de Colfontaine
Le territoire
Superficie: 332 ha
Altitude: de 60 (centre) à 88m (bois)
Situation géographique : sur le versant sud de la vallée de la Haine, à la limite du plateau du Haut-Pays.
Cours d’eau : Le relief a été forgé par deux ruisseaux qui sortent du bois de Colfontaine.
Le Rieu-du-Cœur marque la limite avec la Bouverie et forme la vallée principale qui traverse le village qui s’est installé sur ses pentes. Le nom provient du mot picard Quoer ou Coer, dérivé du bas latin quaternum. Il signifiait le ruisseau qui traverse le pacage indivis de quatre communes (infra). Il reçoit un premier affluent descendant d’Eugies, puis un autre (rieu Valentin) venant de Frameries, il traverse Pâturages, puis Quaregnon.
A l’opposé, passe le ruisseau de Colfontaine qui sépare Pâturages et Wasmes.
De grandes prairies, vestiges des grands pâturages médiévaux, occupent encore les fonds et les flancs des vallons creusés par ces ruisseaux. Aujourd’hui, ces deux courants d’eau sont invisibles dans les endroits les plus bâtis.
Paysage préhistorique (après la dernière période glaciaire) : boisé
La forêt domaniale de Colfontaine dans son ensemble couvre une superficie de plus de 700ha. Elle est un des reliquats de la Forêt Charbonnière qui fut défrichée à plusieurs périodes de l’histoire. D’abord par les Gaulois Nerviens et les Gallo-Romains, au tournant de notre ère. Avec le grand déclin économique et démographique de la fin de l’empire romain et de la période mérovingienne, la forêt reprit ses droits sur les zones abandonnées. C’est avec le développement des villages dès le XIème siècle, que les défrichements reprirent intensément.
La forêt actuelle se divise en plusieurs bois: le Bois-l’Evêque, le Bois de Colfontaine, le bois de Saint-Ghislain, le bois de Sars-la-Bruyère, le bois de Blaugies, le bois du Temple, le bois de Blaregnies, …
Cette forêt tire son nom probablement d’un évêque de Cambrai, Nicolas (ou Colart) de Fontaine. Son oncle, Godefroid de Condé, lui aussi évêque, avait reçu en don ce territoire et l’avait légué au chapitre de Cambrai qui continua à le gérer jusqu’à la Révolution Française. C’est pourquoi un autre évêque (et même alors archevêque), Fénelon, vint y résider à la fin du XVIIème siècle.
Autrefois la plus grande partie de ce bois se trouvait sur le territoire d’Eugies.
La fusion de 1977 amputa une partie importante du bois. Une partie avec la frange ouest d’Eugies intégra l’entité communale de Frameries.
Nature du sol : argileux, sablonneux
Nature du sous-sol : grès, schiste, houille, chaux, fer
Préhistoire
Elle ne semble pas documentée pour ce village.
Antiquité gallo-romaine
Des meules de moulin à bras, des vases et des monnaies (sans précision) ont été ramassées sur le sol du village, sans qu’on puisse définir s’il y eut un habitat et de quel type.
Premier Moyen-Age (période franque mérovingienne et carolingienne)
Elle ne semble pas non plus avoir été documentée.
Deuxième Moyen-Age – le village
Première mention: ?
Toponymie (anciennes orthographes) : ?
Etymologie (hypothèses d’origine du nom) :
Le nom rappelle l’ancienne occupation du territoire par les éleveurs (infra).
Epoque de son apparition:
La notion de village et de communauté villageoise est très tardive (XVIIIème siècle).
Au nord de la forêt, se trouvaient « Les Communs Pâturages », probables terrains défrichés lorsque la démographie augmenta dans les villages voisins. En effet, il s’agissait de terres d’élevage, composées de terrains vagues couverts de broussailles et d’herbes sauvages, à la limite des quatre communautés villageoises voisines déjà constituées : celles de Quaregnon, de Frameries (La Bouverie n’en était qu’un petit hameau), de Jemappes (Flénu n’était aussi qu’un hameau) et Eugies. Il s’agissait de terres communes, indivises, appartenant au chapitre montois de Sainte-Waudru.
Outre le pâturage pour le bétail, les manants y prélevaient aussi du bois de chauffage, du sable et de la pierre. Tout ceci n’alla pas sans conflit. Ces terrains furent l’objet de nombreux procès de juridiction entre le chapitre Ste Waudru de Mons et le domaine des comtes de Hainaut. En 1229 (ou 1219), après moultes discussions, on décerna des droits de pacage aux communautés susdites. 140 bonniers furent accordés à Wauthier II de Fontaines, qui y possédait des terres. 100 bonniers pour le chapitre Sainte-Waudru, ainsi que le cens (partagé avec le comte avoué). Les habitants des quatre villages recueillirent le reste de ces terres appelées « le pâturage de Quaregnon » ou « les Communes » ou « la Grande Commune » ou « les Grandes Pâtures ». Ils devaient payer un cens au chapitre montois. On y trouvait aussi le « parc à bœufs » qui a donné son nom à La Bouverie, hameau de Frameries.
Les paysans accédaient à ces pâturages par des « sentiers des vaches » venant des communes en question.
Paroisse dédiée à Saint-Michel (tardif). Jusqu’à la fin du XVIIème siècle, les habitants des pâturages étaient des paroissiens de Quaregnon, dont la dîme allait à l’abbaye de Saint-Ghislain.
En 1685, on démembra cette paroisse. Une partie des habitants furent rattachés à la paroisse de Frameries (plus tard de La Bouverie). D’autres à celle d’Eugies. Le reste forma la paroisse de Pâturages. Une chapelle fut érigée dès 1683 à l’initiative de l’évêque de Cambrai, Jacques Théodore de Brias.
Evêché: de Cambrai (jusqu’en 1804), puis de Tournai ensuite
Décanat/doyenné: Mons
Autel de Quaregnon (dîmes, entretien de l’église, nomination des officiants) donné à l’abbaye de Saint-Ghislain
Répartition des pouvoirs pendant la période féodale
Autorité supérieure: comté de Hainaut
Autorité sous-jacente (administrative et judiciaire): prévôté de Mons
Seigneuries et fiefs
Comme écrit plus haut, le territoire était à l’origine une possession du chapitre Sainte-Waudru de Mons. Une partie appartint (don?) à la famille Fontaine qui la transmit au chapitre épiscopal de Cambrai. C’est la partie boisée au sud.
La seigneurie de Colfontaine (ou Bois l’Evêque)
Elle s’étendait dans le Bois au sud des pâturages communs, autrefois sur le territoire d’Eugies.
En 1219, suite à un conflit entre les paysans des villages voisins, ce domaine qui appartenait au chapitre montois de Sainte-Waudru fut partagé. Wauthier II de Fontaine en obtint une partie au sud, soit le bois. En 1229, il le donna à son beau-frère, Godefroid de Condé, évêque de Cambrai. A sa mort, celui-ci le légua à son chapitre épiscopal, qui le conservera jusqu’à la fin de l’Ancien Régime.
D’où l’appellation parfois de « Bois l’Evêque » qui n’a rien à voir avec Fénelon, qui y résida à la fin du XVIIème siècle.
L’appellation « Colfontaine » viendrait d’un des évêques suivants de Cambrai, Nicolas ou Colart de Fontaine. D’autres attribuent ce nom à « Gallifonte », une « fontaine du Coq » évoquant une source qu’on ne situe pas bien, mais le terme existait dans le passé.
Ce fief se composait du bois, de quelques habitations de manants, de viviers et d’un moulin sur le Rieu du Coeur. S’y ajoutèrent d’autres terres achetées au chapitre de Mons.
En 1794, à l’époque où les Pays-Bas avaient été reconquis par les Autrichiens, l’archevêque de Cambrai obtint du gouvernement la permission de défricher le bois de Colfontaine. Il avait grand besoin d’argent pour faire reconstruire l’église de Meslin-l’Evêque, qui lui appartenait. Mais aussi pour secourir les nombreux prêtres de son diocèse qui avaient émigré au nord de la frontière. La vente du bois et la location de terrains de culture et d’élevage lui permettraient d’y faire face. Quelques semaines plus tard, les révolutionnaires français reprenaient pied chez nous. L’archevêque perdait sa propriété et le défrichage n’eut pas lieu (La Révolution Française a sauvé le Bois de Colfontaine, Y. Coutiez, Annales du Cercle d’Histoire et d’Archéologie du Hainaut, T.IV, 1986).
La forêt, la maison forestière et ses dépendances furent vendues en 1825, sous les Hollandais.
L’acheteur fut Henri-Joseph Degorge, propriétaire du Grand Hornu. Il acquit également le bois de Montroeul à Sars-la-Bruyère (le nom pourrait évoquer la propriété de la seigneurie de Montroeul-sur-Haine par Fastré de Ligne) . Il fit réaliser des aménagements dans la forêt pour la promenade et l’exploitation. Un pavillon de chasse, avec son écurie, furent construits.
L’Etat racheta la propriété en 1908, en en faisant la « Forêt domaniale de Colfontaine ».
Au coin du bois, sur le territoire actuel d’Eugies, à la limite de Pâturages, se trouve la « Belle Maison » où résida Fénelon. François de Salignac de la Mothe Fénelon (1651, Sarlat-1715) fut archevêque de Cambrai et comte du Cambrésis dès 1695 sous Louis XIV. Il était déjà précepteur des fils du roi dès 1689. Assez libéral dans ses idées (il annonce un peu les Lumières), critique du pouvoir absolu du roi Soleil, il fut banni de la cour en 1699. Fénelon était un adepte de la doctrine du Quiétisme, basée sur la perfection chrétienne dans un état de contemplation passive. Il voyagea beaucoup dans son diocèse et aménagea plusieurs demeures, dont celle de Colfontaine (La Belle Maison) et celle de Meslin-l’Evêque.
Il a été dit beaucoup de choses sur la présence de Fénelon à Pâturages. Qu’il y aurait résidé de 1695 à sa mort en 1715, ayant fui Cambrai. Qu’il fut très aimable et généreux vis-à-vis de la population. Qu’il aurait fait construire cette demeure sur des plans de François Mansart et qu’il aurait fait aménager une grande allée depuis le bois jusqu’au centre du village, pour y acheminer le bois. On dit aussi qu’il fut présent le soir du 11 septembre 1709 sur le champ de bataille de Malplaquet, donnant des soins aux blessés et qu’il en aurait fait transporter dans sa « belle maison » de Colfontaine.
Selon l’historien Jean-Marie Cauchies (Annales du Cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain, T.VIII, 2000, p.359) qui s’est penché sur des documents écrits et des cartes, beaucoup de ces assertions ne sont pas prouvées, faisant partie de récits légendaires. Il est vraisemblable que la population locale ait conservé un très bon souvenir de lui.
En réalité, s’il fut exclu du milieu parisien, Fénelon ne dut pas fuir Cambrai, mais il consacra une bonne partie de son épiscopat à arpenter les chemins de son diocèse, faisant une halte ici et là, et notamment dans ses maisons du « Bois-l’Evêque » et celle de « Meslin-l’Evêque ». A-t-il lui-même fait construire la première ? Ce n’est pas sûr. On n’en connait pas la date avec précision. L’était-elle avant son passage ? Le fut-elle après ? L’architecte François Mansart était déjà mort lors de son épiscopat. Par contre, son petit-neveu Jules Hardouin-Mansart vivait toujours, lui aussi architecte, et la mode était de couvrir les belles demeures de « toits à la Mansart » avec des lucarnes. La question se pose aussi à propos de la date d’aménagement de l’avenue qui porte aujourd’hui son nom. Quant à sa présence à Malplaquet, elle est douteuse, mais on sait que les soldats français refluèrent après la bataille vers Cambrai et qu’il ait pu là-bas aménager un hôpital pour les blessés.
Ce qui est certain, c’est que cet archevêque s’était posé en opposant du monarchisme absolu et qu’il fut un précurseur, encore timide, des philosophes des Lumières. Dans un Borinage socialisant de la fin du XIXème siècle, son action sociale locale, de quelque importance qu’elle fut, a pu en faire un esprit éclairé marquant. Même dans les populations protestantes assez nombreuses à Pâturages depuis un siècle, son souvenir était excellent. Ce fut probablement quelqu’un qui se montra généreux et bon.
La Maison Fénelon fut vendue dès 1800 à un certain Pierre-Joseph Decant. Elle avait été transformée plus tôt en auberge et servit même de lieu de réunion pour la bande de Moneuse. Elle changea plusieurs fois de propriétaire, avant de revenir au doyenné de Pâturages.
La commune
Avec l’exploitation de la houille qui commença dès le XVIIème siècle, au nord des pâturages et en lisière du bois qu’on continua à défricher, de nouveaux habitants vinrent s’installer pour y travailler. Ce phénomène s’intensifia au XVIIIème siècle. Les conflits avec les éleveurs des villages voisins s’accentuaient.
Ce sont les Français qui, à la fin du siècle, en 1792, établirent officiellement les limites de chaque commune qu’on borna. Pâturages devient une commune autonome et même chef-lieu de canton en 1801 avec un tribunal de justice de paix. Il semble cependant que des documents de 1772 attestent déjà Pâturages comme village.
Période française (1794-1814)
Fin de l’Ancien Régime féodal en 1794
- Département: Jemappes
- Canton: Pâturages
Répartition des pouvoirs pendant la période contemporaine (à partir de 1814)
- Etat: Belgique
- Province: Hainaut
- Arrondissement administratif: Mons
- Arrondissement judiciaire: Mons
- Canton: Pâturages
- Entité communale depuis 1977: Colfontaine
Economie
On le comprend, le territoire fut longtemps consacré aux pâturages des éleveurs voisins.
Malgré la révolution industrielle, l’agriculture et l’élevage continuèrent dans des fermes anciennes ou nouvellement construites.
Les activités annexes s’y développèrent aussi.
-
- Des moulins (non documentés).
- Des brasseries : Sept étaient actives au XIXème siècle.
- La plus renommée fut la Brasserie-Malterie TILLIER, fondée en 1892 par Achille Tillier, architecte de son métier, qui installa des équipements très modernes pour l’époque. On brassa jusqu’à neuf bières différente (dont le Stout). Il décéda en 1916. Durant l’occupation, le matériel fut confisqué par les occupants Allemands et l’entreprise fut à l’arrêt de 1916 à 1918. Les trois fils d’Achille Tellier lui succédèrent sous le nom de “Brasserie Tillier Frères”. Pendant la seconde guerre mondiale, les activités cessèrent à nouveau. Dès mai 1940 un bataillon sénégalais l’occupa et se rendit responsable de grosses dégradations. Les propriétaires tentèrent tant bien que mal de relancer l’affaire à la fin de la guerre. Mais l’absence de subsides et la concurrence condamnèrent l’activité brasserie qui s’arrêta en 1950. Elle fut remplacée par un commerce de bières et de vins. De plus amples renseignements peuvent être trouvés sur le site http://www.closeriecedre.be
- Les sept brasseries étaient rassemblées dans deux rues, la rue Grande et la rue de la Brasserie, à proximité de 21 puits d’eau.
Exploitation houillère
D’après la tradition, on trouva sur ces pâtures les premiers charbonnages du Couchant de Mons, et cela dès le XIIIème siècle.
Le sous-sol regorgeait de houille qu’on commença très tôt à exploiter. Les chanoinesses accordèrent des concessions à de riches bourgeois qui leur cédaient une part des revenus.
Ces maîtres de fosses engageaient soit des paysans voisins qui se partageaient entre les deux activités selon les saisons, soit des « étrangers » qui vinrent s’installer sur les « pâturages ». Le nombre de ces derniers augmenta rapidement, particulièrement au XVIIème siècle. Il y eut de nombreux conflits entre ces nouveaux arrivants et les paysans des communes voisines qui voulaient récupérer « leurs biens ». Ces derniers n’obtinrent pas satisfaction.
On autorisa les premiers à rester, contre une redevance annuelle au curé de Pâturages, selon une ordonnance de 1699.
L’exploitation connut un essor considérable au XVIIIème, puis au XIXème siècle. La rentabilité s’améliora avec l’introduction de la machine à feu qui empêcha les inondations de puits. Celle de l’Auvergies, à la Grande Veine l’Evêque de Pâturages, en 1735 fut la première du Borinage.
Les puits se multiplièrent. Dès le XVIIIème siècle, les concessionnaires se regroupèrent en sociétés. Le phénomène s’accéléra au siècle suivant avec l’introduction de capitaux bancaires.
L’Association houillère du Couchant de Mons rassemblait en 1924:
- La Compagnie des Charbonnages Belges (Frameries)
- Puits n°6 Grisoeuil
- Bonne-Espérance
- La SA du charbonnage du Borinage Central
- La Société du charbonnage d’Hornu-Wasmes
La même année vit l’installation de l’Institut national des Mines, fondé en 1902 à Frameries. Il était constitué de laboratoires de recherche, de stations d’essai et d’étude des dangers de la mine.
Le dernier puits ferma en 1960.
Autres entreprises
- Industrie de la chaussure, dès le début du XXème, dont celle d’Emile Laurent
- Fabrique de couleurs
- Imprimerie Caufriez au XIXème, la première du Borinage.
Voies de communication
Il n’y eut pas de chaussée antique sur ce paysage couvert de bois et de prairies.
Les paysans-éleveurs des villages voisins, au moyen-âge, venaient y faire paître leurs troupeaux par des « sentiers des vaches » dont certains sont devenus dans les trois derniers siècles les rues qui relient ces mêmes villages entre eux.
Le village s’est développé alors en un réseau très dense de rues. Le quartier principal, avec l’église, se concentre sur le versant est de la vallée du Rieu du Cœur.
Le quartier du Cul-du-Q’Vau se trouve dans le fond et sur le versant de la vallée du ruisseau de Colfontaine, plus en extension du village de Wasmes que lié à celui de Pâturages.
La longue avenue Fénelon, rectiligne, remonte à la deuxième moitié du XIXème siècle.
Le chemin de fer de la ligne « boraine » Mons-Warquignies-Saint-Ghislain s’est arrêté à Pâturages à la limite de Quaregnon.
Patrimoine
Eglise Saint Michel. Bâtie en 1753-1768 en style classique. Fonts baptismaux du XVIème.
Eglise du hameau du Cul-du-Qu’vau
Temple protestant, 1842
Maison du Peuple, 1903, de style éclectique
La Tour du Lait Buré. A l’entrée du bois, elle date de 1904 et fut construite par le brasseur Achille Tillier sur un terrain qui lui appartenait et qui se trouvait à l’époque sur le territoire d’Eugies.
Constantin Meunier, le sculpteur du monde ouvrier, originaire d’Etterbeek, fut de passage chez un ami médecin local lors de la catastrophe du charbonnage de La Boule en 1887. Celle-ci lui inspira deux oeuvres: le Grisou et le Vieux cheval (musée de Bruxelles).
Alfred Defuisseaux fut inhumé ici en 1902.
Bibliographie
A consulter également : Colfontaine d’avant… http://7340.be/
Bonsoir, je suis en pleine recherche pour savoir. Si a la rue de la fontaine Pâturages. Il y aurait une fontaine enfuis sous terre. Car mon habitation comporte de l’humidité nous encore déterminé par les assurances . Cela fait 2 ans que je recherche la cause. J’aurais besoin si il s’avère qu’il y en a bien une de connue . De son emplacement svp. J’aimerais résoudre ce litige. Merci à vous.