Saint-Symphorien

Entité communale de Mons

Le territoire

Superficie: 717 ha

Altitude: entre 43 et 70 m

Situation géographique : le village est situé à l’est de Mons entre les deux vallées de la Haine et de la Trouille

Cours d’eau : un ruisseau (nom exact?)

Paysage préhistorique (après la dernière période glaciaire) : c’était jadis une région boisée. Le bois d’Havré aujourd’hui empiète encore sur une partie du village.

Nature du sol : limoneux

Nature du sous-sol : crayeux (craie phosphatée)

Préhistoire

Paléolithique inférieur (Homo Heidelbergensis) :

Dans la « Carrière Hardenpont », on a retrouvé des silex de type mesvinien (voir Mesvin) datés d’environ 325.000-200.000, soit à une période où des néandertaliens archaïques, descendants des Hommes d’Heidelberg, parcouraient la région en nomades.

Paléolithique moyen (Homo Neandertalensis) : non documenté

Paléolithique supérieur (Homo Sapiens) : non documenté

Néolithique (Homo Sapiens) :

Comme à Spiennes, et dans toute la région, le silex était abondant. Les premiers hommes agriculteurs et éleveurs s’y sont sédentarisés.

Des témoignages de la première période néolithique (Civilisation rubanée, vers 5000-4000 avt JC) ont été découverts  au « Champ Mellet » (sud du village), notamment une herminette entière en quartzite polie, ainsi que des silex taillés. A proximité, on a retrouvé des fosses vides, mais pas de trace d’habitat (comme à Blicquy et en Hesbaye).

Deux mille ans plus tard, au néolithique moyen et final, comme dans les villages voisins, on a taillé le silex dans des ateliers, certains provenant de Spiennes, d’autres du Grand Pressigny en Indre-et-Loire, très recherchés aussi à l’époque.

Un menhir fut découvert en 1860 dans un champ situé au haut du sentier de la Violette, dans la propriété de Mr Maigret de Priches. Il a été transféré en 1951 dans le jardin du Mayeur à Mons, puis ramené près de l’église en 2005. Il pèserait 2500 kg.

Age du bronze : Une pointe de flèche en alliage cuivreux a été ramassée sur un champ en 2015 (CAW) qui pourrait appartenir au Bronze final.

Ages du fer : Des signes d’occupations de l’âge du fer (dernier millénaire avant JC) ont été trouvés (pas de précision).

Antiquité gallo-romaine

On aurait découvert au XIXème siècle des vestiges de fondations gallo-romaines (IIème siècle) au hameau de Cerneau dans un champ de la rue Jules Antheunis. Pas de précision.

Premier Moyen-Age (période franque mérovingienne et carolingienne)

Le territoire était à l’origine un alleu de St Vincent de Soignies.

Deuxième Moyen-Age – le village

Première mention: ? 1177 ?

Toponymie (anciennes orthographes) :

Simphorianus, Sanctus Forianus, Saint-Siphorien, Saint-Simphorien

Etymologie (hypothèses d’origine du nom) :

Le village porte le nom d’un personnage qui vivait à Autun (Bourgogne) vers 170, pendant l’imperium de Marc-Aurèle. Sa famille était d’origine sénatoriale romaine. Il se serait converti au christianisme et aurait montré de l’acharnement contre les cultes païens, ce qui lui aurait valu d’être martyrisé à l’âge de vingt ans. Ce saint fut très populaire en France au Moyen Age.

Epoque de son apparition: XIème ou XIIème siècle

Facteurs ayant favorisé son émergence :

voies de communication: la chaussée romaine Bavay-Asse-Utrecht passait à l’ouest du territoire de Saint-Symphorien. Au Moyen-Age, ont été aménagés des chemins vers Binche et Beaumont.

sources d’eau ou cours d’eau: la Rigole de la Cuve de Spiennes existait-elle lors de la constitution du village?

source de bois: la zone était majoritairement boisée

proximité d’un lieu de pouvoir: diverses fermes fortifiées

Paroisse dédiée à Saint-Symphorien

Evêché: de Cambrai (jusqu’en 1804), puis de Tournai ensuite

Décanat/doyenné: Mons

Autel (dîmes, entretien de l’église, nomination des officiants) donné à l’Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean (infra)

Répartition des pouvoirs pendant la période féodale

Autorité supérieure: comté de Hainaut

Autorité sous-jacente (administrative et judiciaire): prévôté de Mons

Seigneuries et fiefs

Le territoire était à l’origine un alleu de St Vincent de Soignies. Il est possible que les premiers comtes se soient accaparé une partie de ce territoire et qu’ils l’aient donné en fiefs par la suite, principalement au XIIème siècle, époque de la première mention du village.

Le village comprenait plusieurs domaines seigneuriaux ecclésiastiques et laïcs:

  • Un domaine (alleu) du chapitre St Vincent de Soignies
  • Un domaine attribué à l’Ordre de St Jean de Jérusalem
  • Un domaine foncier, la seigneurie de Sassinies, propriété indivise de l’abbaye d’Epinlieu de Mons et du seigneur de St Symphorien
  • Un domaine laïc comtal attribué au seigneur d’Havré, châtelain de Mons, qui fut dirigé au nom de celui-ci (arrière-fief ou fief lige) par diverses familles qui y résidaient dans un château.
  • Ainsi que quelques petits fiefs fonciers appartenant à des seigneurs extérieurs (Werchin)

Les possessions de l’Ordre des Hospitaliers de St Jean de Jérusalem à Saint-Symphorien remontent  au XIIème siècle. L’évêque Allard de Cambrai lui avait donné en 1177 l’autel de St Symphorien (la paroisse), avec ceux de Spiennes et de Vellereille, et leurs dépendances. Le tout formait une seigneurie.

En 1216, selon une lettre de Guillaume, abbé de Crespin, celui-ci confirmait la vente faite au profit des hospitaliers par noble dame Sibille, veuve de Renier, chevalier, d’une portion de dîme qu’elle avait à Saint-Symphorien.

Dès 1286, la maison ou l’hôpital de St Symphorien devint le siège d’une commanderie de l’Ordre de St Jean de Jérusalem, dépendant de la Commanderie du Temple de Piéton. Le commandeur possédait tous les droits seigneuriaux sur son domaine de St Symphorien: les trois justices, la perception de rentes et la distribution des corvées. Il nommait un bailli, un maïeur et des échevins pour y faire respecter ses droits. Il avait fait ériger un pilori. Une chapelle était annexée à la ferme.

En 1363, frère Nicolle de Fretemoule était qualifié de commandeur des maisons de l’Hôpital Saint Jean de Jérusalem à Piéton et à Saint-Symphorien. Cette reconnaissance passa devant les hommes de fief de Mons en 1363 au sujet d’un litige entre le commandeur d’une part, l’abbaye d’Epinlieu et les seigneurs voisins, Marie, veuve de Piéron de la Valée et Piérart dit Gringuart de la Valée ou Vallée, d’autre part.

En 1530, Charles Quint octroya l’île de Malte aux Hospitaliers de Saint Jean qui prirent le nom de Chevaliers de Malte.

L’un des deniers commandeurs de l’Ordre fut Jean de Rosset, duc de Fleury, officier supérieur du roi Louis XV. Il fut promu en 1743 commandeur des possessions de Piéton, Saint-Symphorien, Frameries, Genly, Noirchain, Sars et autres lieux. La chapelle fut supprimée en 1767.

Les commanderies furent supprimées à la Révolution.

La ferme, située sur la chaussée de Binche (aujourd’hui roi Baudouin) fut vendue à un particulier (ferme Pêcher). Sa grange fut démolie, mais il reste des bâtiments qui ont été modernisés et qui abritent une boulangerie. Un magasin et des ateliers de matériel de jardin remplacent l’ancienne brasserie et l’ancienne forge. Il persiste un bâtiment (n°95) datant de 1757 qui est occupé par un particulier.

L’Ordre possédait, depuis 1410, un refuge à Mons, à la rue Notre-Dame (ancienne rue du marché au fromage) qui comprenait une chapelle. Ce bâtiment fut vendu en 1534 à une œuvre montoise de charité qui y installa une école pour pauvres.

La seigneurie laïque de Saint-Symphorien

Elle était donc un fief lige dépendant du seigneur d’Havré, châtelain de Mons au Moyen Age. Les familles qui se sont succédé sur ce fief relevant d’Havré furent successivement :

Une famille qui prit le nom du village,  au XIIème et XIIIème. Sont mentionnés, sans plus de précision :

Alard de St-Symphorien

Renier de St Symphorien (?)

Famille de la Vallée

Piéron de la Vallée. Cité en 1244

Piérart « Gringnart » (ou Grignart ou Grinars) de la Vallée, probablement son fils, qui épousa Marie de Piéron et eut:

Willame « Grignars » (ou Grignart)  de la Vallée, fils du précé-dent. Ecuyer. Cité en 1378.

Famille de Ghelet ou Ghelès ou Gelet

Jehan de Ghelet (1350-1392/1418). Fils d’Arnould d’Aussonne, seigneur de Ghelet, Wandri, Senlis et Genly, et de Bonne de Senlis. Il changea son nom en Ghelet. Sergent de Mons, clerc du receveur de Hainaut, maître d’hôtel du comte. Seigneur de Saint-Symphorien (par achat?). Il tenait un fief à Asquillies, qui releva plus tard de Jehanne Ghelet et un fief à Eugies, acquis plus tard par Gérard de la Derière. Cité en 1356, de 1341 à 1360, en 1378

  1. Ep. Marguerite de Blaregnies
    1. Jean, infra
    2. Jacques, infra
    3. Georges Ghelès, ép. ?
      1. Marie ( ?-1456), ép. Jacquemart Bouseau ; ép. Strate Wautier
      2. Jacques, seigneur de Nouvelles
      3. Jeanne, ép. Baudouin de Loge, bourgeois de Mons
      4. Chrétienne, ép. Jean le Duc
    4. Isabeau, ép. Robert de Cuesmes
    5. Jeanne, ép. Jacques de Gibiecq (ou Gibicque)
  2. Ep.2. Marie Vigreuse
    1. Agnès, ép. Jacquemart de Marchiennes (1390- ?)

Jean de Ghelet (1380, Mons-1425/1435, Mons), fils du précédent. Seigneur de St Symphorien. Bourgeois de Mons. Ecuyer. Cité en 1421, 1432, 1433. Il épousa Marie Jeanne de Maurage, dont il eut:

  • Adrien
  • Otto (1400- ?), ép. Jeanne de Joye
    • Nison
  • Louis
  • Marie, ép.1. Jean de Bousseau/Boussois ; ép.2. Wautier de Stacle
  • Eléonore, ép. Jean Feming
  • Denis, échevin de Mons

 Jacques (Jacquemart ?) de Ghelet (1390- ?), frère du précédent. Seigneur de St Symphorien. Bourgeois de Mons. Cité en 1417, 1424, 1426 et 1431. Il épousa Jeanne de Blaregnies, dont il eut: 

Jehan Ghelet (1420, St Symphorien -1481, Mons), fils du précédent. Seigneur de Symphorien et Hauchin. Echevin de Mons de 1437 à 1472. Il épousa Anne de Hon, fille de Jacques de Hon et de Marguerite de Ciply, dont il eut:

  • Antoinette, dame héritière de Saint-Symphorien
  • Jean
  • Antoine
  • Hanin de Ghelès (1440- ?). Seigneur de Saint-Symphorien ( ?) – probablement décédé sans descendance, l’héritage passant à sa sœur Antoinette

Famille de Crohin

Antoinette de Ghelet, dame héritière de St Symphorien épousa Simon de Crohin (v1450- ?) et amena Saint-Symphorien dans cette famille (détails dans la fiche généalogique). Lui succédèrent :

  • Philippe de Crohin (1480- ?), fils du précédent
  • Antoine de Crohin (v1500-avt1535), fils du précédent, sans postérité
  • Philippe de Crohin (v1505, Nivelles – 1535/1536), frère du précédent
  • Jean de Crohin (v1525-apr1605), fils du précédent, pas de descendance
  • Marie de Crohin, sœur du précédent. Elle épousa François de Barau/Barauld de Magny. Ils transmettent Saint-Symphorien à leur fille Marguerite de Barau de Magny ( ?-1605), qui épousa Jean de Bousies.

    D’Adrien de Montigny (fin XVIème)

Famille de Bousies

Jean VII de Bousies  (1578, Rouveroy – 1651, Rouveroy) dès 1656. Vicomte de Rouveroy, seigneur de Bousies, d’Escarmaing, Préaux, Fayon, etc., Seigneur des domaines apportés par ses trois épouses, dont Marguerite de Barau de Magny ( ?-1605). Capitaine su service du roi d’Espagne. Lui succéda:

  • Philippe de Bousies ( ?-apr 1655), fils du précédent
  • Ferry-Basile de Bousies (1628, Mons – 1695, Rouveroy), fils du précédent
  • Léon-Claude de Bousies (1663, Houdeng – 1771), fils du précédent. Il vendit la seigneurie de Saint-Symphorien.

Famille de Bergh-Saint-Winnoc

Charles-Alexandre de Bergh-Saint-Winnoc (v1624- ?). Baron de Zétrude. Seigneur de Saint-Symphorien, par achat. Grand prévôt et capitaine d’Arlon. Prince de Rache en 1688, à la mort de son frère Eugène-Louis. Il épousa Lucie de Brouchoven, dame de Sept-Fontaines, dont il eut:

  • Marie-Françoise de Bergh-Saint-Winnoc, princesse de Rache, dame de l’ordre de la Croix étoilée, ép. Philippe-Ignace de Bergh-Saint-Winnoc, seigneur de Nomain et d’Olhain.
  • Marguerite-Charlotte de Bergh-Saint-Winnoc (v1665- ?)
  1. Ep. 1685, son cousin germain Louis-François Bernard, comte de Bailleul, seigneur d’Esquelmes, Florent, Bettignies, Calonnes, …, capitaine d’infanterie au régiment de Zétrude.
    1. Charles-Alexandre, infra
    2. François Eugène
    3. Veuve le 10 août 1696, elle acquit la seigneurie de Saint-Symphorien le 27 août 1700.
  2. Ep.2. 1700 Michel-Maximilien de Gand, marquis de Hem. Pas d’enfant

La seigneurie de Saint-Symphorien passa alors dans la maison des Bernard.

Famille de Bernard

Charles-Alexandre Bernard, fils de Marguerite Charlotte de Bergh-Saint-Winnoc. Comte de Bailleul, seigneur d’Esquelmes, Bettignies, Saint-Symphorien.

  1. Ep. 1706 Marie-Françoise-Alexie de Lannoy, fille de Charles-François, comte de Lannoy, baron de Wasmes, et de Marie-Catherine-Alexie du Bois, dite de Fiennes, dont il eut Marie Marguerite Caroline Bernard, comtesse de Bailleul, dame d’Erquelinnes, qui épousa Charles-Antoine-Alexandre d’Esclaibes
  2. Ep. 1716 avec Charles-Joseph Schynckele, seigneur de Westbrouck dont elle n’eut pas d’enfant.

Charles-Alexandre Bernard vendit la seigneurie de Saint-Symphorien en 1708 à Jérôme-Aloïs Robert.

Famille Robert

Jérôme Alexis Robert (1666-1758). Seigneur de Choisy, Panchon, Saint-Symphorien (par achat en 1708), Dameries, Dudezelles (achat), Escoiffe. Ecuyer. Conseiller de la Noble et Souveraine Cour à Mons. Conseiller royal ordinaire à l’assemblée des Etats.

Il fit construire un château, dans l’actuel parc du dernier propriétaire Pierre Maigret de Priches, situé rue Félix Maigret de Priches à Saint-Symphorien en Hainaut.

  1. Il épousa en 1701 Marie, Barbe, Florence, Elisabeth de Broide ( ?-1749), dame de Gondecourt, Noyelles, Escobec, Beauffremez. Ils eurent:
    1. Simon-Charles Robert, fondateur de la branche actuelle des comtes de Robertsart
    2. Marie-Philippine (1709- ?), épouse d’Anastase, baron de Leuze, seigneur d’Irchonwelz
    3. Marie-Maximilienne-Henriette ( ?-1789), ép. 1725 Antoine-Joseph de Blois, vicomte d’Arondeau, seigneur de Roucourt, etc.
    4. Léger-Charles-Maximilien Robert, fondateur de la branche des seigneurs de Wadelincourt.
  2.   Ep. 1736 Angélique-Françoise Saint-Genois, dont il eut Charles-Pierre-Joseph Robert, infra

Charles Pierre Joseph Robert (1703, Mons – Lille, 1756). Fait baron de Saint-Symphorien et de Gondecourt par lettres du roi de France Louis XV, en Septembre 1747. Seigneur de Dameries. Capitaine au régiment royal de Louis XV. Châtelain des villes et châtellenie d’Ath. Il épousa en 1732 Marie-Louise de Saint-Genois, dont il eut sept enfants, dont :

Jean-François-Joseph Robert (1737, Tournai – Lille, 1798). Baron de Saint-Symphorien. Ancien officier aux gardes Wallonnes en Espagne. Il épousa  en 1769, Henriette-Françoise de Buisseret.

La famille Robert continua à résider en son château jusqu’en 1876.

Carte Ferraris XVIIIème
La commune

La commune de Saint-Symphorien reçut une charte-loi en 1412, qui lui permit de nommer des échevins pour l’administration du village.

Période française (1794-1814)

Fin de l’Ancien Régime féodal en 1794

Département: Jemappes

Canton: Mons

Répartition des pouvoirs pendant la période contemporaine (à partir de 1814)
  • Etat: Belgique
  • Province: Hainaut
  • Arrondissement administratif: Mons
  • Arrondissement judiciaire: Mons
  • Canton: Mons
  • Entité communale depuis 1977: Mons
Evènements et faits marquants sur le sol de la commune

La bataille de Mons en août 1914 se déroula en partie sur le territoire. Le cimetière a accueilli de nombreux soldats anglais et allemands morts au combat.

Economie

Elle était essentiellement agricole, spécialisée notamment dans le chicon, qui était exporté jusqu’à Paris.

Anciennes industries :

  • Moulin à vent
  • Distillerie
  • Tuilerie
  • Fabrique de pipes
  • Fabrique de cartes à jouer
  • Blanchisserie de toiles

Au XIXème, il existait des exploitations prospères de craie phosphatée, qui fonctionnèrent jusqu’au milieu du XXème, à l’ouest du village entre le hameau de Cerneau et Havré. Un train industriel reliait ces carrières à la gare d’Obourg.

Le village est aujourd’hui essentiellement résidentiel.

Patrimoine

Eglise St Symphorien

Bâtie au XVIème et reconstruite en 1783. Châsse romane du saint. La tradition dit qu’elle fut offerte au XIIème par l’évêque de Cambrai.

Une procession annuelle (« le Grand Tour ») existe en son honneur chaque jeudi après la Pentecôte. On implorait le saint contre les calamités, fléaux et épidémies, mais aussi contre certaines maladies (maux de tête, handicaps et douleurs des membres).

Chapelle de Sainte-Marguerite de Pottes, 1327

Chapelle annexée à la ferme de l’Ordre de Malte

Voies de communication

Le village s’est développé le long du chemin qui allait de Mons à Binche.

Un tram à vapeur, aménagé à la fin du XIXème siècle, relia d’abord Nimy à Saint-Symphorien, puis fut prolongé de Casteau jusqu’à Bray. Il fut électrifié en 1930. Il céda la place aux autobus dans les années ‘1950.

Sources documentaires

http://www.artthemis.be/saint-symphorien/accueil.php 

 

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