Entité communale de Colfontaine
Le territoire
Superficie: 687 ha
Altitude: de 50 m (place) à 102 m (Petit-Wasmes)
Situation géographique :
Le noyau du village est apparu sur le versant sud de la vallée de la Haine et s’est constitué de part et d’autre du vallon creusé par le ruisseau de Wasmes (Elwasmes) qui descend du bois de Colfontaine. Ce qui détermine un paysage encaissé et un double réseau de voirie aujourd’hui de part et d’autre.
Cours d’eau : l’Elwasmes, qui traverse le village de part en part, prend sa source à Blaugies, traverse le bois, puis Wasmes du sud au nord. Le ruisseau est aujourd’hui invisible sur une grande partie du territoire bâti.
Le village est traversé par d’autres petits ruisseaux formant des petits vallons et alimentés par quelques fontaines, situées sur les lieux-dits de Fontenich et de Fontenoit. Le ruisseau de Colfontaine est un affluent de l’Elwasmes.
Paysage préhistorique (après la dernière période glaciaire) : forestier (Forêt Charbonnière). Certaines zones proches des sources ou des ruisseaux étaient marécageuses.
Nature du sol : limoneux, sablonneux
Nature du sous-sol : craie blanche, houille
Préhistoire
Cette période n’est pas documentée pour Wasmes.
Antiquité gallo-romaine
On découvrit au XIXème des débris de tuiles, des tombeaux et des urnes cinéraires, ainsi que des monnaies romaines. Ce qui évoquerait un habitat gallo-romain non spécifié à proximité (quant à l’endroit et au type).
Le bâti important du village est probablement à l’origine du manque de renseignements sur base de fouilles.
Premier Moyen-Age (période franque mérovingienNe et carolingienne)
On ne sait rien de cette période non plus.
Deuxième Moyen-Age – le village
Première mention: 963, soit peu de temps après la “refondation” de l’abbaye de Saint-Ghislain par le duc Gislebert de Lotharingie.
Toponymie (anciennes orthographes) :
- Wamium (963), la plus ancienne mention
- Guamiis (1095
- Guasmoe (1103)
- Guamia (1118)
- Wamioe (1184)
- Wamia (1181)
Etymologie (hypothèses d’origine du nom) :
En roman, le mot « wasmes » signifie marais.
Epoque de son apparition: Xème et XIème siècle
Facteurs ayant favorisé son émergence :
– voies de communication: pas de voie romaine importante connue, mais le Vieux chemin de Binche médiéval passe tout au nord du village actuel.
– sources d’eau ou cours d’eau: l’Elwasmes et ses affluents
– source de bois: tout le versant était boisé à l’origine
– proximité d’un lieu de pouvoir: les fermes abbatiales
Paroisse dédiée à Notre-Dame
Evêché: de Cambrai (jusqu’en 1804), puis de Tournai ensuite
Décanat/doyenné: Mons
Autel (dîmes, entretien de l’église, nomination des officiants) donné à l’abbaye de Saint-Ghislain en 1095 par Gaucher, évêque de Cambrai. Plus tard, des hameaux se sont constitués en paroisses dépendant de cette abbaye: Petit-Wasmes, Résignies/Warquignies et Wasmuel.
Répartition des pouvoirs pendant la période féodale
Autorité supérieure: comté de Hainaut
Autorité sous-jacente (administrative et judiciaire): prévôté de Mons
Seigneuries et fiefs
Au début de la féodalité (X et XIème siècle), son territoire était morcelé en plusieurs fiefs.
Le plus grand appartenait à l’abbaye de Saint-Ghislain. Il était dans le prolongement d’Hornu et de Warquignies. Il est difficile de dire s’il fut octroyé aux moines dès le début présumé (VIIème siècle, par don des rois de Neustrie) ou lors de la refondation de l’abbaye (Xème siècle, don du comte Régnier II ou de son frère Gislebert, duc de Lotharingie, ou d’un autre comte plus tardif).
Il semble que le reste du territoire entrait dans les domaines comtaux, eux-mêmes issus du domaine (fisc) impérial que les comtes récupérèrent au IXème siècle, à moins qu’ils n’aient appartenu déjà à l’abbaye de Saint-Ghislain et qu’ils furent ensuite accaparés par les premiers comtes Régnier.
En tout cas deux fiefs semblent avoir été attribués au XIème siècle, l’un à la famille de Chin et l’autre à celle d’Enghien, toutes deux au service des comtes.
Le fief de la famille de Chin
Il semble que ce soit Gonthier de Chin (v1075, Ramegnies-Chin – apr1137) qui en fut le premier titulaire. Ses parents ne sont apparemment pas connus des généalogistes. Il était seigneur de Chin et devint seigneur d’un fief à Wasmes, où il fit, avec son fils, assécher les marais et déjà exploiter la houille. Il semble que ce fief était un domaine agricole avec une ferme. Gonthier était chancelier héréditaire du comté de Hainaut, à l’époque de Baudouin III. Il épousa Isabelle de Ribemont (v1090- ?), fille d’Anselme III de Ribemont et d’Agnès de Roucy, dont il eut :
Gilles de Chin « de Ribemont » (avt1100, Ramegnies-Chin-1137, Roucourt). Son parrain était Gilles de Trazegnies. Son maître d’armes fut Gossuin d’Oisy. Il partagea apparemment avec son père la titularité des seigneuries de Chin et de Wasmes. Il devint, par sa mère en 1117, comte de Ribemont, et, en héritant de son oncle Isaac, baron de Berlaimont. Adoubé chevalier, il participa à des tournois. Il aurait pris part, selon certaines sources, à la première croisade (1096-1099), au service du comte Baudouin II de Hainaut et de Godefroid de Bouillon. Il en revint et devint conseiller de Yolande, veuve de Baudouin III, qui le dota de nombreux avantages, puis de Baudouin IV, dont il devint aussi le chambellan.
On n’est jamais totalement sûr des dates indiquées. Il nous paraît cependant difficile, vu la date de naissance de son père et de lui-même, si elles s’avèrent exactes, qu’il ait pu participer à cette première croisade. Par contre, en 1129, il serait reparti en Palestine. Si ceci est réel, ce qui est compatible avec les dates, ce serait alors son seul voyage en Terre Sainte, soit pour un pèlerinage, soit pour une mission diplomatique ou militaire auprès des Francs qui s’y étaient installés. Au retour, il épousa Ide (ou Eve) « Damison », dame de Chièvres, une des plus riches familles du comté.
Quant à l’épisode du combat contre le « monstre de Wasmes », il apparaît appartenir au récit légendaire qui aurait embelli un fait plus banal, mais cependant extraordinaire pour l’époque. Il aurait eu lieu vers 1133. Une bête, dans le bois de Wasmes, menaçait régulièrement les habitants de la contrée et même ceux de Mons. Le jour où une petite fille (« la pucelette ») faillit y perdre la vie, le preux chevalier combattit la bête (un “dragon” ? un ours ? un grand loup ?) et la tua. Le texte légendaire évoque un « gayant ». Cette année-là, son père, toujours vivant, et lui-même, auraient donné ou promis leur fief à l’abbaye de Saint-Ghislain. Ils auraient également fait don de terres à la communauté villageoise de Wasmes afin d’y promouvoir l’exploitation de la houille (d’après des annales de l’abbaye).
Gille des Chin fut tué en 1137 à Roucourt (en Ostrevent, près de Douai) en y défendant le château contre les attaques du comte de Flandre. Il fut inhumé dans l’abbatiale de Saint-Ghislain, sous un gisant. Ce dernier fut transporté à la fin du XVIIIème dans la chapelle castrale Saint-Calixte du château de Mons.
L’acte de donation du domaine n’a jamais été retrouvé. Confirmation en fut donnée en 1181 par le pape Lucius III.
La légende de Gilles de Chin aurait été écrite par Gauthier de Tournai, moine à Saint-Ghislain vers 1250, et n’aurait été diffusée qu’au XVIème siècle par les moines de Saint-Ghislain. Cette légende est à mettre en parallèle avec les récits chevaleresques de l’époque, avec le thème de la lutte entre le Bien et le Mal, avec celle de Saint-Georges qui combattit un dragon pour les beaux yeux d’une princesse de Trébizonde (Asie Mineure). Le combat du Lumeçon y fait référence. D’autres sources évoquent également un épisode qui se serait passé lors du voyage en Palestine, où Gille de Chin aurait vaincu un monstre (un « crocodile du Nil », dont la tête est conservée dans un musée de Mons).
Ide de Chièvres, qui lui survécut, épousa par la suite Rasse III de Gavre, puis Nicolas de Rumigny. Avec Gilles de Chin, elle avait eu une fille, Mathilde/Mahaut de Chin, dame de Berlaymont, qui épousa Gilles II de St-Aubert, seigneur de Busignies, qui hérita des seigneuries de Chin et de Berlaymont.
Le fief de la famille d’Enghien
En ce même XIIème siècle, un autre baron de Hainaut, Hugues, seigneur d’Enghien (avt1120-1183/1190), donna également à l’abbaye de Saint-Ghislain des terres qui lui appartenaient sur le territoire de Wasmes. Le même pape Lucius III le confirma.
Il existait encore trois autres petits fiefs sur le territoire de Wasmes.
- Celui de Fontenoy, dont la famille propriétaire ne semble pas connue, qui fut également donné à l’abbaye Saint-Ghislainoise à la fin du XIVème siècle. Il comprenait des terres avec une cense et des houillères.
- Le fief de Fontenich
- Le fief de Fontenil
Les deux premiers furent également donnés à Saint-Ghislain et le troisième à l’abbaye de Ghislenghien.
Comme on le voit, rapidement le principal propriétaire du village fut l’abbé de Saint-Ghislain qui y exerçait les droits de seigneurie (justice, cens et taxes diverses, protection, …) et il le fera jusqu’à la fin de l’Ancien Régime féodal, soit vers 1792-1795.
La commune
Des hameaux se sont constitués en périphérie :
- Résignies (qui appartint autrefois au village de Warquignies et en fut détaché),
- Petit-Wasmes, tout en hauteur, qu’on atteint par une rue très pentue, la Tienne Carion, en conurbation avec Warquignies
- Le Quesnoit (ou Quenoy ou Quesnoy), proche de Pâturages
- La Platinerie,
- La Justice (près de Hornu où il existait une cour comtale de justice – on y pendait ou attachait les condamnés de la seigneurie de Saint-Ghislain (St-Ghislain, Hornu, Wasmes, Warquignies),
- Le Cambril.
Période française (1794-1814)
Fin de l’Ancien Régime féodal en 1794
- Département: Jemappes
- Canton: Pâturages
Répartition des pouvoirs pendant la période contemporaine (à partir de 1814)
- Etat: Belgique
- Province: Hainaut
- Arrondissement administratif: Mons
- Arrondissement judiciaire: Mons
- Canton: Pâturages
- Entité communale depuis 1977: Colfontaine
Evènements et faits marquants sur le sol de la commune
La ferme de la Court, appartenant à l’abbaye de Saint-Ghislain, reçut quelques hôtes importants (Don Juan d’Autriche au XVIème, Dumouriez en 1792). Elle eut à subir des dommages lors des guerres de Louis XIV au XVIIème. Incendies en 1659 et 1674.
En 1878-1879, le peintre Hollandais Vincent van Gogh, alors complètement inconnu pour ses talents, séjourna à Wasmes où il exerçait la fonction de prédicateur de l’Eglise Protestante.
Economie
Longtemps, la majorité des habitants furent des paysans qui cultivaient la terre et faisaient de l’élevage, profitant aussi des ressources forestières au sud du territoire.
Le long du ruisseau, s’installèrent les artisans (meuniers, brasseurs, tanneurs, forgerons, …).
Industrie houillère
Dès le XIIème siècle (déjà à l’époque de Gilles de Chin), il semble qu’on commença à y exploiter la houille, d’abord à ciel ouvert (les veines étaient très superficielles), puis plus tard en creusant des puits peu profonds. Le premier document attestant l’activité minière date de 1426.
Ce n’est qu’avec l’utilisation de la machine à feu, dans la deuxième moitié du XVIIIème, que l’on put creuser plus profond et passer à une exploitation plus intensive pour répondre aux besoins énergétiques des deux derniers siècles. Wasmes aurait été la localité qui compta le plus grand nombre de puits de mine. Déjà plus de 50 au XVIIIème.
Jusqu’à la fin de l’Ancien Régime, les propriétaires furent les abbés de Saint-Ghislain qui négociaient des concessions à des exploitants, contre une part des bénéfices. Il s’agissait de concessions peu étendues, mais qui furent très nombreuses.
Une Société Anonyme fut déjà créée en 1695. A partir de la fin du XVIIIème siècle et au XIXème, il y eut une forte tendance aux regroupements des sociétés où des banques investirent de gros capitaux.
- Le “charbonnage de Marcasse” (sentier de Saint-Ghislain), sur les terres données par Gille de Chin à l’abbaye. A appartenu à la Compagnie des Charbonnages Belges de Frameries (11 puits) dès 1920. On y déplora un coup de grisou en 1953 : 21 victimes. Cette mine fut décrite par Vincent Van Gogh qui y est descendu.
- “Bonne-Espérance”, puits n°8 ( ?-1930) qui appartenait à la même société, ainsi que:
- Puits n°8 de l’Escouffiaux ou Pachy (17 victimes lors d’un coup de grisou en 1956)
- La SA du Charbonnage d’Hornu-Wasmes, rue du Pont d’Arcole administrait les puits suivants:
- Les Wagneaux 7 et 8 (infra)
- Vieux Puits n°1 Sainte-Pauline
- Puits n°3 ((-1955)
- Puits n°5 (-1957)
- Puits n°6 ( ?-1948)
- Grand Buisson, puits n°5 ( ?-1930)
- Grand Bouillon d’en Haut ( ?-1925)
- Puits n°7 et 8 des Vanneaux ( ?-1958)
Mine des Wagnaux (Vanneaux)
Il s’agissait d’un site important en superficie et en constructions (bureaux, ateliers, corons). Elle tient son nom des vanniers, oiseaux échassiers qui faisaient halte sur les hauteurs d’Hornu. En 1932, le directeur gérant de la Société Wasmes-Hornu aménagea 200m de galeries-modèles pour servir d’école aux jeunes de moins de 16 ans, interdits de fond avant cet âge, mais désireux d’y faire carrière. On y donnait des cours généraux aussi, en plus de l’apprentissage des techniques spécifiques (minage, boisage, emploi des marteaux pneumatiques). L’école ferma en 1964. Les bâtiments en surface furent cédés à un institut psychopédagogique (IPPE). Un musée de la mine fut aménagé dans la galerie, puis fermé en 1990.
Autres industries extractives. Le sous-sol permit aussi d’autres industries
- Les produits réfractaires
- La craie
- Les fours à chaux
Les voies de communication
Dans l’antiquité, les voies romaines ne passaient pas par Wasmes, ce qui explique peut-être l’absence de vestiges importants du temps des Gallo-Romains et des Francs Mérovingiens. Au Moyen-Age, le vieux chemin de Valenciennes à Binche devint une « artère » importante. Il passait tout au nord du village.
Le village s’est étendu tout en longueur du nord vers le sud sur les versants de l’Elwasmes. Il s’agissait de fermes et d’exploitations agricoles d’importance diverse. Le long du ruisseau, s’installaient les artisans ayant besoin d’eau (meuniers, brasseurs, tanneurs, …). Quelques fermes étaient un peu plus éloignées, notamment celles qui appartenaient aux différents fiefs. C’est le cas de la Court.
L’église et le centre communal s’établirent dans la portion la plus plane du village, soit au nord.
Des chemins relaient Wasmes aux villages voisins et à l’abbaye propriétaire.
C’est à partir de la fin du XVIIIème siècle que le village prit de l’ampleur, avec la Révolution Industrielle, ici essentiellement minière. C’est à ce moment que les hameaux se développèrent, dont celui du Petit-Wasmes qui eut sa paroisse. Une chaussée pavée fut construite en 1769 depuis le haut du village jusqu’à la chaussée thérésienne Mons-Valenciennes.
Le chemin de fer (ligne 98 Mons-Dour) y passa dès 1872. Des lignes industrielles desservant les charbonnages y étaient reliées. Une gare fut établie au nord de Wasmes.
Une ligne de tramway relia Wasmes à la route de Mons-Valenciennes et une autre vers Pâturages.
Le village fut relié à la chaussée thérésienne (Mons-Valenciennes) qui a vu le jour vers 1750, remplaçant le vieux chemin. Elle passa sur Wasmuel, hameau de Wasmes, un peu au nord de la commune.
Plus récemment, une voie axiale Boussu-Cuesmes a permis de désengorger cet axe.
Patrimoine
Eglise Notre Dame
Sur des bases romanes, datant des débuts de la paroisse, fut reconstruit un édifice au XVème-XVIème. L’ensemble fut transformé en 1828, mais le clocher date encore de 1606. L’église fut très endommagée lors d’un incendie en 1987.
Maison Communale, 1963
Maison Van Gogh. Où le pasteur et apprenti-peintre (avant sa carrière en France) résida en 1878-1879.
Ferme de « La Court »
C’est une ancienne possession de l’abbaye de St-Ghislain, seigneurie dominante du village. Elle y existait en 1403. Don Juan d’Autriche, gouverneur pour le roi d’Espagne, y séjourna au XVIème siècle.
Les bâtiments eurent à subir des dommages durant les guerres entre la France de Louis XIV et l’Espagne au XVIIème siècle. C’est ainsi qu’ils furent incendiés en 1659 et en 1674. La ferme fut alors reconstruite à la demande de l’abbé Amand de Cazier, en 1772.
En 1792, elle aurait été occupée par le général Dumouriez et son état-major avant la bataille de Jemappes.
Il s’agit d’une ferme en quadrilatère (l’aile sud a disparu aujourd’hui). On y entre par un portail en anse de panier, surmonté d’un pigeonnier. Elle fut acquise par l’Etat en 1963, mais laissée à l’abandon. Elle fut cédée à la Commune en 1973, puis rachetée par l’architecte Guchez qui la restaura. Elle est occupée par la section « maître de bouche » de l’Ecole industrielle de Colfontaine.
Sur Petit-Wasmes
Petit-Wasmes fut érigé en hameau et en paroisse à la fin du XIXème, suite à son développement démographique rapide dans la seconde moitié du XIXème.
Eglise Saint-François d’Assise. Au centre du hameau. 1889-1890. Paroisse depuis 1891
Temple protestant. Fin XIXème. Importance de la population protestante à Wasmes, Pâturages et autour.
Maison du Peuple. Bâtie au début du XXème par la coopérative « La Justice » créée en 1899, suite à une dissidence avec la coopérative de Wasmses.
Folklore – traditions
Le 22 juin, à la Saint-Jean, aux solstices d’été, on continue à allumer des feux à la nuit tombante, réminiscences d’anciens cultes païens au dieu-soleil.
Le mardi de la Pentecôte, a lieu une procession (le « Tour de Wasmes ») en souvenir du terrassement du dragon par Gilles de Chin. La statue de Notre-Dame est portée dans les rues de Wasmes. La jeune fille, sauvée par le preux chevalier, « la Pucelette », accompagne le cortège, richement vêtue.
Bibliographie
A consulter également : Colfontaine d’avant… http://7340.be/
Bonjour,
Je suis un habitant de Wasmes quartier du Monument.
J’effectue un travail de recherche historique sur ce quartier et environs en vue de tourner un film.
Je cherche l’origine du nom du quartier dit “Le Quesnoy”… D’où vient-il ? Que signifie-t-il ? Sur internet, je ne trouve pas cette informations et malheureusement, en raison du Covid il n’est ne ce mon plus possible de consulter les fonds de documentation historique dans les bibliothèques.
Pouvez-vous m’aider ?
Merci déjà,
Salutations cordiales
Samuel Delcroix
Je n’ai pas la réponse exacte à votre question. Peut-être d’autres lecteurs l’ont. Le Quesnoy était une place forte des comtes de Hainaut. Pourquoi les habitants de ce village qui appartenait en majeure partie à l’abbaye de Saint-Ghislain ont-ils appelé ainsi ce quartier? Peut-être pas de lien direct (dans d’autres villages on trouve des quartiers appelés Panama ou Transval). En tout cas pas de chemin direct vers ce lieu. J’espère que vous trouverez la réponse.
Bonjour, ce nom correspond simplement à un endroit planté de chênes (“quesnes”).
Attention à la localisation du nom sur les cartes de l’IGN, où les noms de lieux-dits se déplacent en fonction de la lisibilité du fond de carte (la Haie Donsart, à Bernissart a ainsi fini à 1,5 km à l’est de sa véritable localisation). Il convient de se fier aux lieux-dits du plan cadastral, qui sont ceux recueillis par les cartographes auprès de habitants au début du 19ème siècle et qui n’ont plus bougé depuis le Plan cadastral primitif.
Cordialement,
Daniel Pacyna
Bonjour
le Quesnoy à peut être un lien avec la ville le Quesnoy à la frontière Française
Suite à l’histoire avec la France et ses dirigeant originaire de Cambrai sur la ville de saint – Guislain .
En rappelant qu’en 1794-1814 la région était Française .
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